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dimanche 9 septembre 2012

La Gonorrhée

La blennorragie gonococcique ou « chaude-pisse »



Signes possibles :

 brûlures
et/ou écoulement jaune
par la verge, le vagin ou l’anus,

fièvre, douleur au bas-ventr                         Apparition des signes :

2 à 7 jours après la contamination

Diagnostic :

par prélèvement local

Complications graves

si non traitée : 

 risques de stérilité
surtout chez la femme ; atteinte
du nouveau-né
si la mère est infectée
                                Pas de vaccin

INFOS :

La blennorragie ou gonorrhée (aussi appelée familièrement chaude-pisse ou chtouille) est une infection sexuellement transmissible. C'est une infection des organes génito-urinaires, due au gonocoque (Neisseria gonorrhoeae) découvert par Albert Neisser en 1879 dans un pus d’urétrite aiguë et isolé en 1885 par Bumm. Elle fait partie des gonococcies.
Pendant des siècles la blennorragie a été confondue avec la syphilis ; leur non-identité sera définitivement démontrée par Hernandez (1812) et surtout par Ricord (1838).
Le traitement est par antibiotiques mais on assiste à l'apparition de souches résistantes à certains d'entre eux.
  • Les groupes les plus touchés sont les femmes de 15 à 19 ans et les hommes de 20 à 24 ans.
  • La période d’incubation est habituellement de 2 à 7 jours.
  • Plus de 50 % des hommes et des femmes peuvent être des porteurs asymptomatiques de ces infections, qui sont le plus souvent localisées dans certaines parties du corps comme le rectum et le pharynx.
  • Le plus souvent, les contacts sont asymptomatiques.
  • Une infection chronique asymptomatique est possible.
  • La présence d’une infection génitale peut faciliter la transmission du VIH.

Facteurs comportementaux

  • Sujets ayant des contacts sexuels avec une personne porteuse d’une infection diagnostiquée.
  • Personnes ayant des rapports sexuels non protégés avec un partenaire issu d’une région de forte endémicité et où le taux de résistance risque d’être plus élevé.
  • Voyageurs qui se rendent dans des pays où ces infections sont endémiques et qui ont des relations sexuelles non protégées avec des membres de la population locale (risque plus élevé de résistance).
  • Travailleurs de l’industrie pornographique, prostitution.
  • Personnes ayant une mauvaise hygiène des parties génitales

Diagnostic

Signes cliniques

Chez l'homme


Gonorrhée chez l'homme
Les premiers signes d'alerte sont, chez l'homme:
  • Douleurs mictionnelles (brûlures importantes en urinant)
  • Écoulement de pus à l'extrémité de la verge
  • Douleurs épididymaires
  • Prurit urétral
Les manifestations d'une infection à Neisseria gonorrhoeae peuvent se révéler sous la forme de :
  • Urétrite
  • Épididymite
Séquelles chez l'homme :
  • Orchi-épididymite
  • Syndrome de Reiter
  • Infertilité (rare)


Chez la femme



Gonorrhée chez la femme
Les risques de complication sont plus importants pour la femme. Cette infection, si elle n'est pas traitée, se complique parfois de cystite chronique et surtout de rétrécissement urétral.
  • Écoulement vaginal
  • Dysurie
  • Saignements vaginaux anormaux
  • Douleurs abdominales basses
  • Dyspareunie profonde
Les manifestations d'une infection à Neisseria gonorrhoeae peuvent se révéler sous la forme de :
  • Cervicite
  • Infection génitale haute
  • Urétrite
  • Périhépatite
  • Bartholinite
Séquelle chez la femme
  • Atteinte inflammatoire pelvienne responsable de douleurs chroniques
  • Infertilité
  • Grossesse extra utérine
  • Syndrome de Reiter

Dans les deux sexes

  • Pharyngite
  • Conjonctivite
  • Rectite, voire écoulements au niveau du rectum,
  • Infection gonococcique disséminée: arthrite, dermatite, endocardite, méningite

Évolution et conséquences

Sans traitement, les risques d'évolution vers une stérilité irréversible sont très importants, dans les deux sexes. Parfois (moins de 3 à 4 % des infections génitales) les gonocoques diffusent et peuvent se localiser :
  • à la peau (aspect de poussée subite d'acné généralisée),
  • dans les articulations (voir arthrite des genoux)
  • ou même (très exceptionnellement) dans l'endocarde où ils provoquent des lésions mortelles en l'absence de traitement efficace

Traitement

Le traitement consiste en la prise d'antibiotiques.
L'évolution de la résistance aux antibiotiques du germe a modifié sa prise en charge suivant l'époque : de la sulfonamide à la fin des années 1930, on est passé à la pénicilline à doses croissantes, cette dernière n'étant plus utilisée à partir des années 1980. Les fluoroquinolones et les céphalosporines ont pris alors le relais, avec l'apparition de résistances à partir des années 19901. Cette évolution pose un réel problème de santé publique d'autant que certaines souches peuvent être résistantes à plusieurs antibiotiques à la fois. La proportion de ces dernières varie de façon importante suivant les pays.
Tous les patients traités pour une gonococcie devraient également être traités pour une chlamydiose, cette infection étant très fréquemment associée.
Un traitement sous observation directe de la prise d’une seule dose est souhaitable pour garantir l’observance.
Tous les partenaires qui ont eu des relations sexuelles avec le malade au moins dans les 60 jours précédant l’apparition des symptômes, ainsi que les parents de nouveau-nés infectés doivent subir le même traitement que le cas index. Les personnes traitées pour une infection gonococcique devraient également être traitées pour une chlamydiose.


Traitement de choix

  • Ceftriaxone 500 mg en dose unique en intramusculaire
  • Céfixime 400 mg per os en dose unique
Toujours associer un traitement pour Chlamydia trachomatis :
  • Azithromycine 1 g per os en dose unique

Traitements alternatifs

Pour cause d'allergie au traitement de choix, il y a ces possibilités :
  • Ciprofloxacine 500 mg per os en dose unique
  • Ofloxacine 400 mg per os en dose unique

France

La gonococcie est devenue rare en France pour des raisons mal déterminées. Les précautions liées à l'épidémie de SIDA y sont certainement pour quelque chose mais le déclin de la gonococcie s'était amorcé avant que le SIDA ne soit connu par le public. Mais le tourisme sexuel (infection de Français ayant résidé à l'étranger) est un facteur important de la non-disparition de cette maladie en France.

1 commentaire:

  1. je m pel adolphe mon adresse est Frank bina 27.est ce quon peut soigner une gonococcie de plus de 10ans d age 75989768

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