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mercredi 12 septembre 2012

La syphilis

La syphilis

 


La syphilis
L'épidémie de syphilis affecte notamment les homosexuels et bisexuels masculins. Cependant, le nombre de cas chez les hétérosexuels augmente également. 









Signes possibles : chancre (petite plaie indolore), éruptions sans démangeaisons sur la peau et les muqueuses.
Apparition des signes : à 4 semaines ou plus après la contamination.


Diagnostic : par prise de sang.
Complications graves si non traitée : atteinte du cerveau, des nerfs, du coeur, des artères et des yeux, atteinte possible du nouveau-né si la mère est infectée.




INFORMATIONS IMPORTANTE:


Qu'est-ce que la syphilis ?

La syphilis est causée par la bactérie treponema pallidum. C'est une maladie complexe qui provoque divers symptômes aux différents stades de l'infection. Si elle n'est pas soignée, elle peut entraîner des complications graves.

Comment contracte-t-on la syphilis ?

La syphilis est transmise par contact sexuel (vaginal, anal ou buccogénital) avec une personne infectée. La bactérie de la syphilis se transmet en particulier par contact direct avec les plaies syphilitiques qui apparaissent principalement dans la région génitale des hommes aussi bien que des femmes. Les plaies étant souvent indolores, il se peut que les personnes ne sachent pas qu'elles sont infectées.

Quels sont les facteurs de risque de la syphilis ?


Les principaux facteurs de risque de la syphilis comprennent :
  • le fait d'avoir des rapports sexuels sans préservatif ;
  • le fait d'avoir plus d'un partenaires sexuels ;
  • le fait d'avoir un partenaire sexuel qui a plusieurs partenaires sexuels.

Comment peut-on se protéger contre la syphilis ?

On peut diminuer le risque de contracter la syphilis en évitant les comportements sexuels dangereux.
Pour réduire vos risques :
  • Employez des préservatifs en latex ou en polyuréthanne pendant les rapports sexuels.
  • Limitez le nombre de vos partenaires sexuels.
Si vous avez récemment été soigné ou si vous suivez actuellement un traitement pour la syphilis, il vous faut veiller à ce que votre (vos) partenaire(s) sexuel(s) se soigne(nt) également pour prévenir une réinfection. Les partenaires sexuels doivent se faire soigner, même s'ils ne présentent pas de symptômes.

Quels sont certains des symptômes de la syphilis ?

Le premier symptôme de la syphilis est généralement une petite plaie indolore (chancre) dans la région du contact sexuel (pénis, vagin, anus, rectum ou bouche). La plaie apparaît habituellement environ 2 à 6 semaines après qu'on s'est exposé à l'infection et elle disparaît en l'espace de quelques semaines. Peu après la guérison de la plaie, on constate une éruption sur tout le corps (y compris sur la paume des mains et la plante des pieds), des ganglions lymphatiques enflés, la fièvre ou la fatigue. Ces symptômes disparaissent également en l'espace de quelques semaines. Bien que les premiers symptômes de la syphilis disparaissent tous seuls, la bactérie de la syphilis reste dans l'organisme si l'infection n'est pas traitée.

La syphilis peut-elle entraîner d'autres problèmes de santé ?

La syphilis est une infection très grave aussi bien pour les hommes que pour les femmes. Elle se propage dans tout le corps. En l'absence de traitement antibiotique approprié, la maladie provoque la cardiopathie, la démence, la cécité, la paralysie et la mort. La syphilis accroît le risque de transmettre ou de contracter l'infection à VIH.

Quel est l'effet de la syphilis sur la grossesse ?

La mère peut transmettre la syphilis à son enfant avant la naissance, donnant lieu à la syphilis congénitale. Il est possible que les bébés atteints de syphilis congénitale soient aveugles, que certains de leurs autres organes soient sérieusement abîmés et qu'ils meurent.

Comment diagnostique-t-on la syphilis ?

Il existe plusieurs façons de diagnostiquer la syphilis. On examine au microscope un échantillon de la plaie syphilitique. En outre, une analyse de sang permet de diagnostiquer la syphilis.

Existe-t-il un remède pour la syphilis ?

La syphilis se soigne avec la pénicilline. On peut traiter les personnes atteintes de syphilis depuis moins d'un an avec une dose de pénicilline. Pour celles qui l'ont depuis plus longtemps, il faut plusieurs doses.
Il est important de veiller à ce que votre (vos) partenaire(s) sexuel(s) se fasse(nt) également soigner pour prévenir une réinfection. Evitez d'avoir des rapports sexuels pendant le traitement pour réduire le risque de contracter à nouveau l'infection ou de la transmettre à quelqu'un d'autre.

Les papillomavirus

Les papillomavirus

 


Signes possibles : lésions ou petites
verrues (condylomes) sur
les organes génitaux ou l'anus


Apparition des signes :
1 à 8 semaines après
la contamination



Diagnostic :
par frottis et/ou examen médical



Risque de récidive
Complications graves si non traités :

risques de cancer du col de l’utérus ;
atteinte du nouveau-né si la mère
est infectée




                                                                                     Il existe un vaccin recommandé 
chez les jeunes filles
de 14 ans, celles entre 15 et 23 ans n’ayant pas eu
de rapports sexuels ou au plus tard, dans l’année
suivant le premier rapport sexuel.


 Informations interessantes

 Les papillomavirus humains (HPV) sont un groupe de petits virus à ADN se divisant en 2 familles : ceux qui affectent la peau (verrues et molluscum contagiosum) et ceux qui affectent les muqueuses.


Une maladie très fréquente

Les HPV sont répandus dans le monde entier. Les infections à papillomavirus touchent très fréquemment les femmes jeunes. C’est une maladie sexuellement transmissible très répandue.
Les bébés peuvent être infectés par leur mère lors de la naissance, mais c'est très rare.

Les infections muqueuses à papillomavirus sont des maladies sexuellement transmissibles (MST).

Les infections à papillomavirus ne durent généralement que quelques mois : les défenses naturelles de l’organisme suffisent habituellement à les éliminer. 



Ils peuvent atteindre le col de l’utérus et créer une infection


Si l’infection persiste au-delà de 12 à 18 mois, la lésion risque de se transformer en cancer.

En effet, certains types de papillomavirus humains (par exemple HPV16 et HPV18) sont responsables de la plupart des cancers du col de l'utérus.

A contrario chez les femmes non infectées le risque d’apparition de cancer du col de l’utérus est quasiment inexistant.

Le cancer du col de l’utérus est le 2ème cancer le plus fréquent chez la femme dans le monde.


Comment se manifeste une lésion muqueuse due au papillomavirus


Elles varient donc selon le type de virus. Chez l’homme et chez la femme, ils peuvent être responsables de la formation de condylomes génitaux ou condylomes acuminés appelés aussi crêtes de coq ou végétations vénériennes : ce sont des excroissances (un peu comme des grosses verrues) qui poussent au niveau de la vulve, dans le vagin ou autour de l'anus, ainsi que sur le pénis, le scrotum…

Pour en savoir plus sur ces verrues qui peuvent apparaître dans la région vulvaire, regardez cette vidéo :


Sur le col de l'utérus, une lésion due à papillomavirus forme des taches.

La période d’incubation est de 2 à 3 mois. Cette durée est longue, ceci explique pourquoi il est difficile de déterminer parfois avec certitude la personne responsable de la transmission de la maladie.


Le mode de transmission du HPV


Le papillomavirus se transmet le plus fréquemment par contact direct de peau à peau ou de muqueuse à muqueuse lors d'une relation sexuelle.

Les préservatifs diminuent le risque de transmission du virus mais n'empêchent pas le risque de transmission par contact cutané ou cutanéo-muqueux sans pénétration.

Une transmission non sexuelle est aussi possible, par contact indirect avec des objets contaminés (linge de toilette, etc.).

Ne pas confondre avec les verrues situées sur d'autres parties du corps comme les mains, ce ne sont pas des condylomes, elles sont dues à des Papillomavirus de type différent et ne peuvent donc pas se transmettre aux organes génitaux.

Évolution et complications

De nombreuses lésions dues au HPV passent inaperçues et guérissent toutes seules, c’est ce qui explique leur transmissibilité aussi facile. Mais l'immense majorité des cancers du col de l’utérus sont dus à HPV.
Le dépistage du cancer du col est très important, un examen gynécologique périodique avec un frottis cervical est le seul moyen, il est simple et peu coûteux : il permet de découvrir des cancers débutant et de les traiter sans tarder.

Traitement

Les condylomes sont enlevés avec des produits chimiques soit par le médecin, soit par le patient lui-même avec un produit prescrit par un médecin.
Les lésions du col de l’utérus sont traitées par la cryothérapie (application d’azote liquide) par le laser voire par la chirurgie : il est parfois nécessaire d’ôter une partie du col en pratiquant une conisation ; parfois il faut enlever tout le col.
Après le traitement, il se peut que le virus soit toujours présent même si les condylomes ont disparu. Il est donc important de surveiller la réapparition des lésions pendant plusieurs mois après la résection.
D'autres traitements stimulateurs de l'immunité sont actuellement en cours de développement.
Un vaccin (fabriqué par deux laboratoires pharmaceutiques différents) capable de protéger contre certains papillomavirus (en particulier les plus courants responsables du cancer du col ; un des vaccins protège des condylomes) est disponible et remboursé par l'assurance maladie. Ce vaccin est indiqué chez les jeunes filles et jeunes femmes entre 14 et 23 ans (avant leur premier rapport sexuel, ou dans l'année suivant le début de leur vie sexuelle). Même si ce vaccin est efficace, il n'assure pas une protection à 100 %. Et un suivi gynécologique, avec des frottis périodiques, reste recommandé.

A retenir

Un type de papillomavirus est responsable des verrues qui apparaissent sur les mains, ce n’est pas une pathologie préoccupante.
Par contre, un autre type de papillomavirus est responsable de maladies sexuellement transmissibles : les condylomes chez l’homme et la femme atteignant la région des organes génitaux externes ainsi que le col de l’utérus chez la femme. Il est responsable de la plupart des cancers du col de l’utérus. Celui-ci doit impérativement être détecté et traité le plus tôt possible, il aura toutes les chances de guérison.
On conseille fortement aux femmes de subir des examens gynécologiques réguliers au cours desquels sera fait systématiquement un frottis cervical. Ce dépistage est simple et très efficace.
Source :Avis relatif à la vaccination contre les infections à papillomavirus humains des jeunes filles âgées de 14 à 23 ans, 17 décembre 2010. Haut conseil de santé publique.

                                                                                                                                                                        

Les papillomavirus  : (( Questions et réponses))


Qu'est-ce que le VPH?

VPH est l'abréviation du «virus du papillome humain», aussi connu sous le terme «papillomavirus». Dans la majorité des cas, le VPH est transmis par contact sexuel. On estime que c'est la principale infection transmise sexuellement (ITS) aux États-Unis.
Le VPH n'est pas relié au virus d'immunodéficience humaine (VIH).

Comment peut-on contracter le VPH? 

 En clair, par contact sexuel. Il faut le contact direct de peau à peau avec le pénis, scrotum, vagin, vulve, anus, bouche ou une autre partie du corps d'une personne infectée. C'est le mode le plus commun de transmission du virus. Il est possible de transmettre le VPH en embrassant ou en touchant les parties génitales d'un partenaire avec la bouche. Le VPH n'est pas transmis par le sang.

Qui court le risque?  

Le VPH est une infection transmise sexuellement. Quiconque a été actif sur le plan sexuel, ou l'est en ce moment, peut fort bien y avoir été exposé.
Selon les études, les individus aux partenaires nombreux, ainsi que ceux ayant eu des rapports sexuels complets en bas âge, sont les plus vulnérables par rapport au VPH.

Quels sont les signes et les symptômes? 

 Les verrues génitales sont un signe d'infection au VPH. Cependant, dans la plupart des cas, le VPH s'avère une infection «discrète». En d'autres termes, nombreux sont les individus infectés du VPH qui n'exhibent pas de signe évident d'infection.

Comment le VPH affecte-t-il les hommes et les femmes?

Le VPH affecte la région anogénitale tant de l'homme que de la femme. Chez les femmes, ceci comprend la vulve, le col de l'utérus (le passage vers l'utérus) et l'anus. Chez l'homme, cette région inclut le pénis, le scrotum et l'anus. À cause de ces différences physiques dues au genre, le VPH affectera les hommes et les femmes de manière différente.
Chez les femmes, l'infection au VPH peut affecter les cellules du col de l'utérus de la manière suivante :
  • l'infection inactive ou latente, où les cellules affectées demeurent normales. Il n'y a pas de signe ou de symptôme d'infection de telle sorte que vous pouvez bien ne jamais savoir que vous êtes infectée. Votre corps combat le virus d'une manière que l'on ne comprend pas clairement.
  • l'infection active où les cellules cervicales infectées montrent des changements microscopiques. Ces changements anormaux peuvent être décelés à l'aide de frottis cervicaux soit un test (Pap) qui examine au moyen d'un frottis un échantillon des cellules du col de l'utérus.
    Dépendant du type de VPH, l'infection peut évoluer vers l'un ou l'autre des deux extrêmes suivants :
    • Les cellules anormales «se dissipent spontanément», c'est-à-dire que l'infection devient inactive et ne pose plus de problèmes significatifs pour la santé. Une infection inactive peut devenir de nouveau active sans qu'on sache clairement pourquoi.
    • Les cellules cervicales anormales peuvent évoluer lentement vers le cancer du col de l'utérus. Selon les tests, plus de 90 % des femmes affligées du cancer du col de l'utérus ont aussi le VPH.
Tant pour l'homme que pour la femme, le VPH peut affecter la peau de la région génitale en y développant des verrues appelées condylomes. Ces verrues génitales ont l'air d'un petit choufleur, ou bien elles sont plates. Ce sont ces verrues génitales qui ont le moins de chances de conduire au cancer anogénital.
Chez la femme, la verrue génitale peut apparaître autour de l'anus, la vulve ou la cuisse. On la trouve le plus souvent chez l'homme sur le bout et le manche du pénis, sur le scrotum, ou dans la région de l'anus et de la cuisse. Il faudra des recherches additionnelles pour en savoir plus sur l'effet du VPH sur la population mâle.
La plupart des types de VPH sont bénins, c'est-à-dire qu'ils ne causent pas le cancer. On a identifié environ 13 types de VPH qui ont un lien avec différents types de cancers de l'anus, du pénis, de la vulve et du col de l'utérus. De nouvelles recherches révèlent que le VPH pourrait avoir un lien avec certaines formes de cancer du système respiratoire/de l'oesophage ou avec le mélanome.


Comme il y a peu de signes ou de symptômes, comment savoir si on a le VPH? 

Pour beaucoup de femmes, le premier signe d'une infection au VPH proviendra des résultats d'un frottis cervical. Des frottis cervicaux fréquents demeurent essentiels en vue d'assurer une bonne santé ainsi que la détection rapide de cellules anormales.
Les hommes n'étant pas soumis de façon habituelle aux tests du VPH, l'examen de la région génitale devient alors important dans le but de détecter des verrues génitales.

Qu'arrive-t-il en cas de frottis cervical au résultat anormal? 

 Dans le cas où des cellules anormales sont révélées à l'aide du frottis cervical, votre médecin vous suivra de près et il pourrait demander une investigation plus poussée, par example un autre frottis.
Il pourrait aussi vous référer à un spécialiste appelé «colposcopiste» qui examinera les cellules du col de votre utérus à l'aide d'un microscope spécial. On pourrait prélever de petites biopsies dans le col afin d'évaluer le taux d'anormalité cellulaire. Des traitements supplémentaires comme la cryothérapie, l'électrochirurgie ou la chirurgie au laser pourraient s'avérer nécessaires pour éliminer les cellules anormales. Les soins vont dépendre de plusieurs facteurs dont le degré d'anormalité des cellules révélée par le frottis.

 Ai-je besoin d'un frottis si je ne suis pas active sexuellement ou que j'ai une relation monogame?

Les femmes qui ne sont pas en ce moment actives sexuellements ou ayant dépassé l'âge d'avoir des enfants pourraient penser que les frottis réguliers ne sont pas nécessaires. Ceci est faux. Des frottis réguliers doivent continuer parce que le VPH peut s'activer des années après l'acte qui a provoqué l'infection. 
Les femmes ayant une relation monogame peuvent penser que le risque de contracter le VPH est bas. Comme le VPH peut demeurer inactif pendant des mois ou même des années pour ensuite s'activer soudainement sans qu'on sache pourquoi, vous courrez toujours le risque de changement cervical. Il faut continuer les frottis cervicaux pour détecter les changements cellulaires.

 Comment les verrues génitales sont-elles traitées? 

 Les verrues génitales visibles qui causent des symptômes dérangeants ou des préoccupations d'ordre cosmétique peuvent être traitées. Des produits pharmaceutiques peuvent être appliqués soit au cabinet de médecin, soit à la maison. Typiquement, l'éradication de ces verrues requiert plusieurs traitements. Dans les cas d'infection par un nombre élevé de verrues, d'autres méthodes de traitement comme la cryothérapie, l'électrochirurgie, la chirurgie au laser ou la chirurgie pourraient s'avérer nécessaires pour éliminer complètement l'infection au VPH. Enlever les verrues visibles n'élimine pas nécessairement le VPH. Les verrues peuvent réapparaître.

Comment pouvez-vous vous protéger contre le VPH?

Si vous êtes actif sexuellement, le fait d'éviter le contact avec une personne infectée et de limiter le nombre de vos partenaires sexuels peut réduire les risques d'infection.

Le condom peut réduire les chances d'infection au VPH et devrait être utilisé pour prévenir la transmission d'autres ITS comme la chlamydiose génitale et la gonorrhée. Toutefois, dans certains cas (condom canadien), le condom ne peut fournir une protection absolue vu que le VPH se transmet par le contact de peau à peau et que le virus est tellement petit qu'il peut passer à travers le condom.
Le fait de connaître votre partenaire et de discuter ensemble de possibilités d'ITS est important.
Les femmes peuvent se protéger encore plus du VPH au moyen de la détection rapide à l'aide du frottis cervical. Des frottis cervicaux réguliers qui servent à identifier tout changement au niveau des cellules cervicales permet aux médecins de prendre les mesures nécessaires pour la protection de votre santé.
D'autres façons de réduire le risque d'infection au VPH incluent :
  • retarder les rapports sexuels jusqu'à ce que le col de l'utérus soit bien formé (18-19 ans), et
  • s'abstenir de fumer.
Enfin souvenez-vous des principes de base d'une bonne santé personnelle comme l'alimentation saine et la réduction du stress afin de maximiser le système immunitaire et l'état général de bonne santé.

 Comment protéger mon partenaire du VPH si je l'ai?

Toute relation intime et confiante repose sur la communication claire et ouverte entre les partenaires. Le fait d'informer votre partenaire que vous êtes infectée au VPH lui montre que vous avez sa santé à coeur et que vous respectez ses sentiments. 
Le fait de révéler peut accroître le lien émotif entre vous deux tout en éliminant les fausses croyances ou la fausse information.
Le condom peut réduire le risque de transmission tout en protégeant contre d'autres MTS, telles la chlamydiose génitale et la gonorrhée.

Est-ce que l'apparition du VPH est un signe d'infidélité?

  Il est important de savoir que des changements généraux dans l'état de santé peuvent faire en sorte qu'une infection latente peut passer à l'état actif. Un diagnostic récent de VPH ou de verrues génitales ne signifie pas qu'il y a eu infidélité - l'infection a pu se faire des années auparavant et n'est devenue active et décelable que plus tard. Les verrues génitales peuvent apparaître dans une période variant de quelques semaines à plusieurs années après le contact avec une personne infectée.

 Combien de personnes au Canada ont le VPH ? Quelle est l'ampleur du problème?

Pendant longtemps il n'y a pas eu d'étude sur l'étendue du VPH au Canada. Toutefois, des études de prévalence du VPH ont été menées récemment. Elles ont estimé la prévalence, toutes souches de VPH confondues (causant et ne causant pas le cancer), à 20 % à 33 % de la population féminine.
Pour les seules souches pouvant causer le cancer, le taux est de 11 % à 25 % de la population féminine. Un des groupes à risque éléve infecté par le VPH avait un taux de prévelance de 49 % du VPH qui cause le cancer
Il est important de rappeler que seulement une partie de ces femmes vont développer les signes avant-coureurs du cancer du col de l'utérus. On dispose de peu d'études sur la prévalence du VPH chez les hommes. Il faudra plus de recherche sur l'étendue du VPH au sein de la population canadienne, ainsi que des études sur la façon dont le virus affecte les hommes.

 Y a-t-il lieu de s'inquiéter? 

 Bien que le VPH apparaisse comme un nouveau virus, ce n'est pas le cas. De la centaine de souches de VPH identifiées, seules quelques-unes ont un lien avec le cancer du col de l'utérus. Bien se renseigner sur le VPH, limiter ses partenaires sexuels et avoir recours régulièrement au frottis cervical constituent les meilleures défenses contre le VPH.

 Le fait d'avoir le VPH réduit-il mes chances d'avoir des enfants dans l'avenir?

Le VPH n'affecte pas la capacité d'une femme d'avoir des enfants. Pour une femme qui a le type de VPH qui donne des verrues génitales, il est possible que ces verrues grossissent durant la grossesse en raison d'une hausse des niveaux d'hormones.
On a vu des cas où des femmes ont transmis le VPH au nouveau-né sous forme de papillome du larynx, ou bien des verrues dans la gorge, mais c'est très rare.

Que fait Santé Canada au sujet du VPH?

Santé Canada participe activement aux initiatives suivantes pour arriver à mieux comprendre le VPH et assurer des soins de santé efficaces et efficients.
  • L'établissement d'un groupe de travail sur le VPH qui a pour mandat de produire et échanger de l'information sur le VPH au Canada et de coordonner les efforts de surveillance et de recherche sur le VPH.
  • La réalisation de recherches sur la prévalence du VPH au Canada et la mise au point des lignes directrices concernant sa prévention.
  • Des campagnes de sensibilisation du public afin d'augmenter le recours au frottis cervical dans le but d'augmenter la détection chez les femmes.

 Que fait-on pour réduire le VPH ?

  En ce moment, la recherche pharmaceutique tente de mettre au point un vaccin contre le VPH. Bien qu'on note un certain progrès, on ne dispose pas à ce jour de vaccin pour la population en général .



mardi 11 septembre 2012

L’herpès

L’herpès génital

 

Signes possibles: petits boutons
douloureux en forme de bulles
sur les organes génitaux, l’anus
ou la bouche, démangeaisons
Apparition des signes:
1 semaine ou plus après
la contamination


Diagnostic:
par examen médical et/ou prise
de sang ou prélèvement local


Risque de récidive
Complications graves si non traitée :

atteinte grave du nouveau-né
si la mère est infectée










Pas de vaccin
 

L'herpès est une maladie virale contagieuse qui peut toucher la peau ou les muqueuses.
C’est en général une maladie bénigne sauf chez des personnes immunodéprimées, chez les nouveaux-nés et les femmes enceintes.
Il est dû au Herpès Simplex Virus ; le type HSV 2 est plus souvent responsable de l’herpès génital ; le type HSV 1 est, lui, plus volontiers localisé au niveau du visage et des lèvres.

 

L’herpès génital est une maladie sexuellement transmissible

C’est une maladie fréquente, elle est contractée souvent au début de l’activité sexuelle des jeunes personnes.
Elle touche les organes sexuels : pénis, testicules, vulve, vagin, col de l’utérus, mais peut aussi se développer sur les cuisses et les fesses, le périnée et la région anale.
L’herpès génital est une maladie sexuellement transmissible.
La contamination se fait par contact direct avec des lésions herpétiques ou des secrétions génitales contaminées. Si un partenaire présente des lésions herpétiques externes le seul contact avec les lésions herpétiques est contaminant et les préservatifs ne protègent pas.
La contamination se fait le plus souvent lors d'un rapport sexuel avec une personne porteuse du virus et présentant une lésion herpétique ou non mais porteuse du virus tout de même. Ceci explique que toute personne présentant ou ayant présenté une lésion herpétique génitale a intérêt à avertir son partenaire et utiliser des préservatifs.


Le bouquet herpétique récidive

Une éruption herpétique se présente sous la forme de petites vésicules parfois réunies en bouquet, douloureuses au niveau de la peau ou des muqueuses.
Cette éruption est récurrente, c'est-à-dire qu’elle apparaît périodiquement parfois plusieurs fois par an et peut altérer la qualité de vie.
L’infection se manifeste chez l'homme par des lésions au niveau du gland et de l’urètre ou de la région anale et chez la femme par une atteinte de la vulve, du vagin, de l’urètre, de la région anale ou du col de l’utérus.
Les lésions commencent par des démangeaisons ou des brûlures, des picotements. Puis la lésion rougit, des petites cloques remplies d’un liquide translucide apparaissent, éclatent et sèchent en formant des croûtes. Les lésions sont douloureuses, elles disparaissent en une semaine environ ; la cicatrisation est parfois plus longue.
Quelquefois la primo-infection, c'est-à-dire la première poussée herpétique à l’occasion du premier contact avec le virus de l’herpès, est sévère : elle peut être accompagnées de fièvre, d’un malaise, d’adénopathies voire de troubles urinaires avec des difficultés pour uriner. Rarement, une hospitalisation est nécessaire.
Mais souvent, la primo-infection herpétique génitale est asymptomatique ou s'accompagne de lésions modérées.


Les préservatifs pour éviter de contaminer son ou sa partenaire ? oui mais …

La contamination est plus importante pendant les périodes de poussée herpétique et il est fortement recommandé d’utiliser des préservatifs. Il faut savoir, néanmoins, que les lésions qui siègent sur la peau (testicules, fesses, cuisses…) sont transmissibles par simple contact et les préservatifs ne peuvent pas les protéger.

L’herpès du nouveau-né est grave

Un nouveau-né peut être contaminé par le virus de l’herpès, qu’il soit labial ou génital.
Il peut être contaminé par sa mère pendant la grossesse par passage du virus surtout au moment de l’accouchement ou après la naissance par la mère elle-même ou par une autre personne.
Si une maman, lors de l’accouchement, présente des lésions génitales herpétiques, son bébé risque d’être contaminé par contact direct avec les sécrétions génitales infectées au moment de la naissance. Lorsque ce risque existe, une césarienne est alors généralement indiquée.


Quelques conseils

Quand une personne est infectée par le virus de l’herpès, il faut en parler avec son partenaire ; ce n’est pas une maladie grave mais quelquefois elle est gênante et peut altérer la qualité de vie. En tous cas, les femmes enceintes doivent faire attention et signaler à leur médecin toute lésion de la sphère génitale pendant cette période.
L’utilisation des préservatifs est recommandée quand un partenaire sexuel présente un herpès génital même en dehors des crises. Il est conseillé d’éviter les rapports sexuels, même sans pénétration lors d’une poussée herpétique, d’autant que ces rapports sont parfois douloureux.
Il faut savoir que la présence de lésions cutanées ou muqueuses au niveau des parties génitales augmente le risque de contamination par le virus du SIDA (VIH). En effet, la pénétration de ce virus dans l'organisme est facilitée par la présence d’une plaie. Les rapports sexuels protégés sont le seul moyen de prévention contre le VIH.
Au moment des poussées d’herpès : il est conseillé de se laver les mains régulièrement en particulier quand elles ont été en contact avec les lésions, il faut éviter de se toucher les yeux ou ne pas mouiller ses lentilles avec la salive, ne pas partager son linge de toilette avec son entourage.
De plus, il faut éviter tout contact avec les personnes fragiles comme les femmes enceintes, les nouveaux-nés, les personnes immunodéprimées ainsi que celles qui présentent un eczéma.


Le traitement contre l’herpès n’élimine pas le virus de l’organisme

Le seul traitement est la prescription d'un antiviral, à prendre en comprimés durant quelques jours. Ces médicaments accélèreront la cicatrisation et diminueront la durée de la contagiosité des lésions. Des antalgiques et des aniti-inflammatoires peuvent être aussi prescrits. Mais l’herpès ne disparaîtra pas.

A retenir

L’herpès génital est une maladie sexuellement transmissible, très fréquente, pas grave en général sauf chez la femme enceinte qui peut la transmettre à son bébé et aussi chez les personnes fragiles.
L’éruption herpétique est récidivante, elle est douloureuse et peut altérer la qualité des relations sexuelles dans un couple. Les lésions herpétiques au moment des poussées sont très contagieuses.
Des lésions herpétiques génitales peuvent faciliter la transmission du virus du SIDA.
Les préservatifs évitent la transmission du virus du SIDA ; leur utilisation diminue aussi la transmission du virus de l’herpès si la localisation des lésions le permet (vagin, col de l’utérus, pénis) et si le préservatif est mis suffisamment tôt au moment de la relation sexuelle.

                                                                                                            
INFORMATIONS ADD

Les différents types d’herpès

L’herpès labial s’apparente au bouton de fièvre situé autour des lèvres, du nez, des joues, dans la bouche… Ce type d’herpès affecte surtout la partie supérieure de notre corps tandis que l’herpès génital se localise aux alentours de l’appareil génital. Les symptômes de l’herpès se ressemblent mais l’herpès labial est plus facile à cerner car les boutons se trouvent dans des endroits découverts. Pour l’herpès génital, la maladie se manifeste dans le vagin, des zones moins en vue. En effet, l’herpès génital est différent de l’herpès labial et buccal même si les deux virus appartiennent à un même groupe. En général, l’herpès génital apparaît sous forme de bouton plein de liquide de couleur transparente. Le bouton éclate et le liquide se répand tout autour. La couleur du liquide vire au jaunâtre, puis le bouton devient sec et se transforme en croûte. Après quelques jours, la plaie se cicatrise. Pendant cette période, le patient ressent des sensations de brûlure et de piqûre légère. Au début, l’infection se manifeste timidement puis la maladie se meut rapidement. Pendant toutes ces phases de développement jusqu’à la disparition de la lésion, la personne peut contaminer facilement ses entourages. Les yeux font partie des zones les plus vulnérables. Il est vivement recommandé de ne jamais mettre les mains au contact des yeux. L’herpès ophtalmique peut survenir lorsque le virus arrive dans les yeux. Elle entraîne la cécité en cas de retard de traitement.

Le traitement de l’herpès

HERPES LABIAL
Il n’y a pas de remède efficace pour éradiquer complètement la source de l’affection, cependant, un bon diagnostic dès le début du symptôme permet d’empêcher l’évolution de l’herpès. Dès que vous ressentez des anomalies et que vous voyez apparaître les symptômes de cette maladie, le mieux serait de se faire examiner par un médecin le plus tôt possible. Il vous prescrira des médicaments antiviraux pour atténuer les crises. Ces médicaments empêchent la contamination sur les autres parties du corps. Les médicaments homéopathiques ne sont pas très efficaces pour traiter l’herpès. Pour les produits chimiques à base d’antiviraux comme le Sepia, l’Ignatia, les résultats sont satisfaisants après la prise du cachet. Le médecin peut recommander d’autres médicaments pour diminuer l’inflammation et pour calmer les douleurs. Le mode d’administration du médicament dépend du type d’herpès que vous avez contracté. Le traitement dépend de chaque personne, de son type de peau, de la gravité de la maladie. Le traitement est à la fois curatif et préventif pour apaiser la sensation de brûlure et pour empêcher la propagation de l’éruption. Vous devez prendre régulièrement votre pilule selon la durée prescrite par le médecin traitant. Pour que le traitement soit efficace, il vaut mieux attaquer le virus dès l’apparition des premiers symptômes.

Les mesures de précautions

Sachez que pour rester en bonne santé, une bonne hygiène de vie est primordiale. En cas de présence du virus d’herpès et en cas de crise, la personne infectée devra avoir une hygiène de vie rigoureuse. La propreté doit être le mot d’ordre de la patiente. Elle devra prendre des précautions pour limiter l’infection et pour éviter de contaminer ses entourages. Si nécessaire, il faut s’isoler pour éviter de se mettre en contact avec les personnes vulnérables comme les bébés ou les femmes enceintes car leur système immunitaire est très faible pour les protéger. Ces deux catégories de personnes sont plus propices pour contracter cette maladie par rapport à d’autres. Les embrassades sont à bannir car il suffit d’un simple baiser pour transmettre le virus lorsqu’une personne bien portante est en contact avec les parties malades. Pour l’herpès génital, le mieux serait de s’abstenir à une relation sexuelle pendant la période favorable à la contamination, sinon l’utilisation d’un préservatif s’avère indispensable pour isoler le bouton. Autant que possible, il faut éviter de toucher les zones infectées pour éviter la propagation de l’herpès.

La chlamydiose

La chlamydiose

 

L'infection à chlamydiæ trachomatis (CT) est l'IST bactérienne la plus fréquente entre 16 et 24 ans, surtout chez les femmes.

La contamination passe inaperçue la plupart du temps car il y a peu de symptômes, voire pas du tout.

 



La transmission est facile

Les préservatifs permettent de se protéger de la plupart des IST, mais les modes de transmission sexuelle, notamment pour les chlamydiæ, sont multiples : la pénétration vaginale ou anale est le mode le plus répandu, mais parfois un simple contact peau à peau peut suffire.
Vous pouvez donc avoir contracté une infection lors de vos rapports, avec ou sans pénétration, et quel que soit le sexe de votre partenaire.

 

Il n’y a pas toujours de signes

Le plus souvent il n’y a aucun signe de la contamination, mais parfois apparaissent brûlures, écoulement par la verge, l'anus ou le vagin, fièvre, douleur au bas-ventre... Ils peuvent se manifester seulement 2 à 3 semaines après la primo-infection.

Apparition des signes : 2 à 3 semaines après la contamination.

Les complications sont importantes

Il y a des risques de salpingite, de stérilité, de grossesse extra-utérine et d’atteinte du nouveau-né si la mère est infectée.

Dans les pays industrialisés,
l'infection à chlamydiæ trachomatis est la principale cause d’infertilités tubaires (dues à l'inflammation des trompes utérines).

Les risques de complications concernent surtout les femmes, mais les hommes sont quand même également touchés et peuvent transmettre les chlamydiæ à leur partenaire.

Le dépistage est simple

Le dépistage consiste en un prélèvement local, à l’entrée du vagin chez la femme, en recueil des urines ou un prélèvement à l’entrée de l’urètre chez l’homme.

INFORMATIONS IMPORTANTES:

Qu'est-ce que la chlamydiose ?

La chlamydia trachomatis est une bactérie qui cause une MST. La chlamydiose est très courante chez les jeunes adultes et les adolescents. Cependant, de nombreuses personnes ne savent pas qu'elles ont la chlamydiose parce que bien qu'infectées, elles peuvent ne pas présenter de symptômes. Environ 75 % des femmes et la moitié des hommes infectés n'ont pas de symptômes.

Comment contracte-t-on la chlamydiose ?


La chlamydiose se transmet par contact sexuel (principalement vaginal ou anal) avec une personne infectée.

Quels sont les facteurs de risque de la chlamydiose ?


Les principaux facteurs de risque de la chlamydiose comprennent :
  • le fait d'avoir des rapports sexuels sans préservatif ;
  • le fait d'avoir plus d'un partenaires sexuels ;
  • le fait d'avoir un partenaire sexuel qui a plusieurs partenaires sexuels.

Comment peut-on se protéger contre la chlamydiose ?

On peut diminuer le risque de contracter la chlamydiose en évitant les comportements sexuels dangereux.
Pour réduire vos risques :
  • Employez des préservatifs en latex ou en polyuréthanne pendant les rapports sexuels.
  • Limitez le nombre de vos partenaires sexuels.
Si vous avez récemment été soigné ou si vous suivez actuellement un traitement pour la chlamydiose, il vous faut veiller à ce que votre (vos) partenaire(s) sexuel(s) se soigne(nt) également pour prévenir une réinfection. Les partenaires sexuels doivent se faire soigner, même s'ils ne présentent pas de symptômes.

Quels sont certains des symptômes de la chlamydiose ?

Environ 75 % des femmes et 50 % des hommes qui ont la chlamydiose ne présentent pas de symptômes.
Chez la femme, les symptômes de la chlamydiose comprennent :
  • des pertes vaginales anormales ;
  • le saignement après les rapports sexuels ;
  • le saignement entre les règles ;
  • des douleurs abdominales ou pelviennes.
Chez l'homme, les symptômes de la chlamydiose incluent :
  • un écoulement pénien ;
  • une brûlure lors de la miction ;
  • des testicules enflés et/ou douloureux.

La chlamydiose peut-elle entraîner d'autres problèmes de santé?

Lorsque la chlamydiose n'est pas traitée, elle augmente le risque de contracter ou de transmettre le VIH, le virus qui cause le SIDA.
Chez la femme, la chlamydiose non traitée peut se propager dans la région pelvienne et infecter l'utérus, les trompes de Fallope et les ovaires, aboutissant à la maladie inflammatoire pelvienne (MIP). Les symptômes de la MIP comprennent :
  • des douleurs abdominales ;
  • des douleurs du bas du dos ;
  • des douleurs pendant les rapports sexuels ;
  • le saignement entre les règles ;
  • la fièvre.
La MIP est une affection très grave qui nécessite des soins médicaux immédiats. Elle peut abîmer de façon permanente les organes reproducteurs de la femme et provoquer la stérilité, des douleurs pelviennes chroniques et un risque accru de grossesse extra-utérine.
Chez l'homme, la chlamydiose non traitée atteint les testicules et cause un gonflement ainsi que des douleurs. Les complications associées peuvent entraîner la stérilité.

Quel est l'effet de la chlamydiose sur la grossesse ?

Il est possible qu'une mère transmette la chlamydiose à son bébé pendant l'accouchement. L'infection chez les nouveau-nés provoque la conjonctivite néonatale (une infection des yeux du bébé) et la pneumonie. Si l'on ne recourt pas rapidement à un traitement médical, les yeux du bébé risquent d'être sérieusement abîmés de façon permanente.

Comment diagnostique-t-on la chlamydiose ?


Divers examens de laboratoire servent à diagnostiquer la chlamydiose. A cet effet, on utilise un échantillon d'urine ou des prélèvements cervical pour la femme et urétral pour l'homme, prélèvement fait à l'aide d'une tige de coton ouaté.

Existe-t-il un remède pour la chlamydiose ?


La chlamydiose se soigne facilement avec des antibiotiques. Etant donné que souvent, les hommes et les femmes atteints de chlamydiose ont également la gonorrhée, on leur donne aussi fréquemment le traitement pour la gonorrhée. Il est important de veiller à ce que votre (vos) partenaire(s) sexuel(s) se fasse(nt) également soigner pour prévenir une réinfection. Evitez d'avoir des rapports sexuels pendant le traitement pour réduire le risque de contracter à nouveau l'infection ou de la transmettre à quelqu'un d'autre.

dimanche 9 septembre 2012

La Gonorrhée

La blennorragie gonococcique ou « chaude-pisse »



Signes possibles :

 brûlures
et/ou écoulement jaune
par la verge, le vagin ou l’anus,

fièvre, douleur au bas-ventr                         Apparition des signes :

2 à 7 jours après la contamination

Diagnostic :

par prélèvement local

Complications graves

si non traitée : 

 risques de stérilité
surtout chez la femme ; atteinte
du nouveau-né
si la mère est infectée
                                Pas de vaccin

INFOS :

La blennorragie ou gonorrhée (aussi appelée familièrement chaude-pisse ou chtouille) est une infection sexuellement transmissible. C'est une infection des organes génito-urinaires, due au gonocoque (Neisseria gonorrhoeae) découvert par Albert Neisser en 1879 dans un pus d’urétrite aiguë et isolé en 1885 par Bumm. Elle fait partie des gonococcies.
Pendant des siècles la blennorragie a été confondue avec la syphilis ; leur non-identité sera définitivement démontrée par Hernandez (1812) et surtout par Ricord (1838).
Le traitement est par antibiotiques mais on assiste à l'apparition de souches résistantes à certains d'entre eux.
  • Les groupes les plus touchés sont les femmes de 15 à 19 ans et les hommes de 20 à 24 ans.
  • La période d’incubation est habituellement de 2 à 7 jours.
  • Plus de 50 % des hommes et des femmes peuvent être des porteurs asymptomatiques de ces infections, qui sont le plus souvent localisées dans certaines parties du corps comme le rectum et le pharynx.
  • Le plus souvent, les contacts sont asymptomatiques.
  • Une infection chronique asymptomatique est possible.
  • La présence d’une infection génitale peut faciliter la transmission du VIH.

Facteurs comportementaux

  • Sujets ayant des contacts sexuels avec une personne porteuse d’une infection diagnostiquée.
  • Personnes ayant des rapports sexuels non protégés avec un partenaire issu d’une région de forte endémicité et où le taux de résistance risque d’être plus élevé.
  • Voyageurs qui se rendent dans des pays où ces infections sont endémiques et qui ont des relations sexuelles non protégées avec des membres de la population locale (risque plus élevé de résistance).
  • Travailleurs de l’industrie pornographique, prostitution.
  • Personnes ayant une mauvaise hygiène des parties génitales

Diagnostic

Signes cliniques

Chez l'homme


Gonorrhée chez l'homme
Les premiers signes d'alerte sont, chez l'homme:
  • Douleurs mictionnelles (brûlures importantes en urinant)
  • Écoulement de pus à l'extrémité de la verge
  • Douleurs épididymaires
  • Prurit urétral
Les manifestations d'une infection à Neisseria gonorrhoeae peuvent se révéler sous la forme de :
  • Urétrite
  • Épididymite
Séquelles chez l'homme :
  • Orchi-épididymite
  • Syndrome de Reiter
  • Infertilité (rare)


Chez la femme



Gonorrhée chez la femme
Les risques de complication sont plus importants pour la femme. Cette infection, si elle n'est pas traitée, se complique parfois de cystite chronique et surtout de rétrécissement urétral.
  • Écoulement vaginal
  • Dysurie
  • Saignements vaginaux anormaux
  • Douleurs abdominales basses
  • Dyspareunie profonde
Les manifestations d'une infection à Neisseria gonorrhoeae peuvent se révéler sous la forme de :
  • Cervicite
  • Infection génitale haute
  • Urétrite
  • Périhépatite
  • Bartholinite
Séquelle chez la femme
  • Atteinte inflammatoire pelvienne responsable de douleurs chroniques
  • Infertilité
  • Grossesse extra utérine
  • Syndrome de Reiter

Dans les deux sexes

  • Pharyngite
  • Conjonctivite
  • Rectite, voire écoulements au niveau du rectum,
  • Infection gonococcique disséminée: arthrite, dermatite, endocardite, méningite

Évolution et conséquences

Sans traitement, les risques d'évolution vers une stérilité irréversible sont très importants, dans les deux sexes. Parfois (moins de 3 à 4 % des infections génitales) les gonocoques diffusent et peuvent se localiser :
  • à la peau (aspect de poussée subite d'acné généralisée),
  • dans les articulations (voir arthrite des genoux)
  • ou même (très exceptionnellement) dans l'endocarde où ils provoquent des lésions mortelles en l'absence de traitement efficace

Traitement

Le traitement consiste en la prise d'antibiotiques.
L'évolution de la résistance aux antibiotiques du germe a modifié sa prise en charge suivant l'époque : de la sulfonamide à la fin des années 1930, on est passé à la pénicilline à doses croissantes, cette dernière n'étant plus utilisée à partir des années 1980. Les fluoroquinolones et les céphalosporines ont pris alors le relais, avec l'apparition de résistances à partir des années 19901. Cette évolution pose un réel problème de santé publique d'autant que certaines souches peuvent être résistantes à plusieurs antibiotiques à la fois. La proportion de ces dernières varie de façon importante suivant les pays.
Tous les patients traités pour une gonococcie devraient également être traités pour une chlamydiose, cette infection étant très fréquemment associée.
Un traitement sous observation directe de la prise d’une seule dose est souhaitable pour garantir l’observance.
Tous les partenaires qui ont eu des relations sexuelles avec le malade au moins dans les 60 jours précédant l’apparition des symptômes, ainsi que les parents de nouveau-nés infectés doivent subir le même traitement que le cas index. Les personnes traitées pour une infection gonococcique devraient également être traitées pour une chlamydiose.


Traitement de choix

  • Ceftriaxone 500 mg en dose unique en intramusculaire
  • Céfixime 400 mg per os en dose unique
Toujours associer un traitement pour Chlamydia trachomatis :
  • Azithromycine 1 g per os en dose unique

Traitements alternatifs

Pour cause d'allergie au traitement de choix, il y a ces possibilités :
  • Ciprofloxacine 500 mg per os en dose unique
  • Ofloxacine 400 mg per os en dose unique

France

La gonococcie est devenue rare en France pour des raisons mal déterminées. Les précautions liées à l'épidémie de SIDA y sont certainement pour quelque chose mais le déclin de la gonococcie s'était amorcé avant que le SIDA ne soit connu par le public. Mais le tourisme sexuel (infection de Français ayant résidé à l'étranger) est un facteur important de la non-disparition de cette maladie en France.