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lundi 22 octobre 2012

Leucorrhée

Leucorrhée

 

En gynécologie, une leucorrhée est un écoulement non sanglant provenant de l'appareil génital féminin (vagin).
Elle peut être physiologique (par sécrétion de glaire cervicale et desquamation vaginale) ou pathologique témoignant d'une infection le plus souvent d'une vaginite.
Bien que le terme leucorrhée signifie littéralement « sécrétion blanche », la couleur de la sécrétion vaginale peut varier en fonction de la cause : elle peut aller d'une sécrétion laiteuse à verdâtre. Les écoulements sanguinolents sont à considérer comme des métrorragies. On considère comme anormales des pertes vaginales malodorantes ou responsable d'irritation et de démangeaison.

 

Physiopathologie

Il faut envisager la physiopathologie selon les groupes d'âge en raison de l'influence endogène et exogène des œstrogènes et de l'activité sexuelle.
Sous l'influence des œstrogènes l'épithélium vaginal s'épaissit et les cellules vaginales se chargent en glycogène ; ce glycogène provoque la production d'acide lactique ; ce milieu acide (pH 3.5 - 4.0) assure la croissance d'une flore vaginale normale, essentiellement des lactobacilles (bacilles de Doderlein) et des corynébacteries acidogènes. Les organismes de type Candida peuvent se présenter mais en petites quantités, du fait de la prépondérance des bactéries.
La diminution de la sécrétion d'estrogènes, soit par la ménopause naturelle ou provoquée (ovariectomie ou radiothérapie), provoque une atrophie de la muqueuse vaginale, une réduction de la teneur en glycogène et une diminution de l'acidité des sécrétions vaginales. La flore bactérienne change, cessant d'être à prédominance de lactobacilles pour être constituée de coccis pathogènes. Parmi les autres facteurs qui tendent à modifier l'acidité vaginale on trouve les règles, l'infection de la glaire cervicale, les rapports sexuels (transsudat vaginal lié à la stimulation sexuelle et la présence de sperme).

Les Gonococcies

Les Gonococcies


1.Les Gonococcies

a. Epidémiologie

De 2008 à 2009, le nombre d’infections à
gonocoques a augmenté de 52% en France.
Selon les indicateurs de l’Institut national de
veille sanitaire (INVS), l’évolution croissante de
ces infections sexuellement transmissibles
(IST), se poursuit depuis plusieurs années

b. Intérêt de la PCR

Une étude présentée à la RICAI 2010 par le
groupement BIO67, a permis d’évaluer l’intérêt
de la recherche systématique de gonocoques
sur plus de 2500 échantillons uro-génitaux
adressés pour recherche de IST, nous avons
diagnostiqués 80 infections à Chlamydia
trachomatis et 40 infections à gonocoques.
Pour les urétrites franches avec prélèvement urétral,
l’examen direct est, le plus souvent, franchement
positif et le diagnostic aisé. Par contre, pour les
prélèvements génitaux chez la femme (avec 50% des
IST asymptomatiques), les prélèvements d’ano-rectite
ou les cultures d’urine (diagnostic évoqué d’infection
urinaire), le diagnostic de certitude a été posé avec
certitude par PCR dans 1/3 des cas.


Conclusion : La PCR combinée Chlamydia trachomatis/Neisseria gonorrhoeae permet d’augmenter le nombre de
diagnostics de gonococcie en particulier chez les femmes, les patients sous antibiothérapie, en cas d’ano-rectite
et lorsque seul un prélèvement urinaire (en cas de gonococcie non suspectée au départ) est adressé au
laboratoire.

c.Les traitements

La résistance de N. gonorrhoeae aux antibiotiques augmente. Sur les 40 dernières souches transmises par
notre laboratoire au Centre National de Référence, 82,5% des souches sont résistantes au Ciflox®, 98% à la
pénicilline G alors que 100% des souches sont sensibles à la Rocéphine® (Traitement préconisé en 1ère
intention par l’AFSSAPS).


le chancre mou

le chancre mou



Le chancre mou

Le chancre mou est une maladie vénérienne due à Haemophilus ducreyi ou bacille de Ducrey. Il est
fréquent en zone tropicale.

Clinique

L’incubation est brève, en moyenne 2 à 5 jours. L’aspect est le plus souvent évocateur : ulcérations
unique ou multiples, ovalaires, de 5 mm à 1,5 cm, à bords décollés, avec présence d’un double liseré
jaune et rouge. Le fond est recouvert d’un enduit puriforme, la base est empâtée, non indurée. Le
chancre mou, spontanément indolore, est douloureux à la pression et à la palpation. Les lésions
d’auto inoculation sont caractéristiques de l’infection et siègent en général au niveau des cuisses. Les
adénopathies satellites sont toujours présentes, de siège inguinal, et ont un caractère inflammatoire.
En l’absence de traitement et chez les malades n’observant pas de repos, l’adénopathie va évoluer
vers la suppuration et la fistulisation : c’est le bubon chancrelleux.

Diagnostic

Il repose sur l’examen direct qui met en évidence des bacilles Gram négatif à coloration bipolaire. Ces
bacilles siègent au nombre de 10 à 20 à l’intérieur des polynucléaires (certains bacilles extracellulaires
se regroupent en chaînettes) et la PCR.
Il faut toujours penser à un chancre mixte d’où la réalisation systématique d’une sérologie syphilitique

Traitement

Le traitement fait appel à la doxycycline, 200 mg/j en 2 prises pendant 7 jours ou à l’érythromycine,
2g/j en 2 prises pendant 7 jours. Les alternatives thérapeutiques sont la ceftriaxone 250 mg IM en
dose unique, l’azithromycine 1g per os en prise unique.
En l’absence de diagnostic de certitude, il faut traiter en première intention à la fois un chancre
syphilitique et un chancre mou par la doxycycline, l’érythromycine ou l’azithromycine pendant 14 jours.


Traitement des condylomes acuminés

Traitement des condylomes acuminés


1. Methodes :

Le but du traitement est la disparition des lésions.

1.1 La destruction par les agents physiques :

La méthode la plus fréquemment utilisée est l’électrocoagulation au bistouri électrique (Le laser
n’apporte rien en terme de douleurs post-opératoires ni en nombre de récidive).
La Phocoagulation par l’infrarouge ne peut être utilisée qu’en cas de lésion endocanalaire unique et
son efficacité reste à valider.
L’azote liquide voire l’exérèse aux ciseaux en cas de lésions peu nombreuses et de la marge anale.

1.2 La destruction par agents chimiques

La destruction par agents chimiques est utilisée en applications locale est parfois mal tolérée. Ils ne
peuvent pas être utilisés sur les lésions endo-canalaires :

Podophyllotoxine :

Podophyllotoxine
Posologie et mode d’administration :
Appliquer la Podophyllotoxine avec précaution sur le condylome avec l'applicateur contenu dans le
conditionnement, et laisser sécher. Jeter l'applicateur usagé.
Prendre soin que la préparation ne soit pas mise en contact avec la peau saine.
La Podophyllotoxine doit être appliquée deux fois par jour pendant 3 jours consécutifs.
Le traitement peut être répété chaque semaine pendant un maximum de 5 semaines successives.
Changer d'applicateur après chaque utilisation.
Effets indésirables :
Des effets secondaires locaux se produisent, indiquant principalement un effet thérapeutique maximal,
habituellement le 2e ou le 3e jour du traitement, lorsque la nécrose du condylome débute.
Ces effets secondaires sont en règle générale peu sévères et consistent en des rougeurs
accompagnées de légères douleurs et (ou) une ulcération superficielle de l'épithélium de la zone
traitée. L'application de Podophyllotoxine peut en conséquence être douloureuse.
De tels effets locaux s'estompent après quelques jours d'application d'un corticostéroïde topique.
Fluorouracil

Fluorouracil :

Posologie et mode d’administration :
En principe, 1 à 2 applications par jour en couche mince et en petite quantité, exclusivement sur les
lésions. L'application sur la peau saine doit être évitée.
Le traitement doit être poursuivi pendant plusieurs semaines ( 3 à 4 en moyenne), sous surveillance
médicale.
Dans certains cas, lorsque l'on souhaite une meilleure pénétration de la substance active, la crème
dermique sera appliquée avec un pansement occlusif renouvelé chaque jour.
Après application sur une lésion, la réponse thérapeutique peut se manifester selon 4 stades :
1. Inflammatoire simple ou nul.
2. Inflammatoire plus sévère : érythème, brûlure, oedème, vésicule.
3. Destruction de la lésion avec érosion, ulcération, nécrose.
4. Réépithélisation puis guérison, avec hyperpigmentation éventuelle.
Cette réponse thérapeutique normale n'est pas un effet indésirable. Son importance particulière chez
certains sujets, aux stades 2 et 3, peut entraîner une suspension temporaire du traitement ou son
adaptation : diminuer le rythme des applications, supprimer un pansement occlusif, s'aider de
traitements locaux par émollients, voire corticoïdes locaux.

Effets indésirables :

Les réactions les plus fréquemment observées ont été des réactions locales telles que douleurs,
prurit, hyperpigmentation, brûlure au point d'application.
Si une application est faite au-delà des lésions, des réactions érythémateuses peuvent être observées
sur la peau saine. Elles sont modérées, transitoires, mais peuvent nécessiter une interruption
momentanée du traitement.
Et surtout l’Imiquimod qui est capable d’induire une réponse immunitaire qui entraine la disparition
des lésions.
Posologie et mode d’administration :
La crème doit être appliquée 3 fois par semaine (par exemple : le lundi, le mercredi et le vendredi ; ou
bien le mardi, le jeudi et le samedi) avant l'heure normale du coucher et doit rester au contact de la
peau pendant 6 à 10 heures.
Le traitement doit être poursuivi jusqu'à disparition des verrues génitales ou périanales visibles ou
pendant une durée maximale de 16 semaines par épisode, car la sécurité d'emploi au-delà de 16
semaines de traitement n'a pas été établie.
Effets indésirables :
Des réactions cutanées locales, incluant érythème, érosion, excoriation, desquamation et oedème, ont
été fréquemment rapportées dans les études cliniques contrôlées de la crème appliquée trois fois par
semaine.
Induration, ulcération, apparition de croûtes et de vésicules ont été moins fréquemment rapportées.
Des réactions cutanées à distance, érythème principalement, ont aussi été rapportées dans ces
études. Ces réactions siégeaient sur des zones exemptes de verrues mais avec lesquelles la crème
avait pu être au contact.
La plupart des réactions cutanées d'intensité légère à modérée ont disparu dans les 2 semaines
suivant l'arrêt du traitement.

1.3. La vaccination

La vaccination sera certainement le traitement de l’avenir, elle a prouvée son efficacité.
Mais chaque vaccin ne concernant qu’un type de virus. La polyvalence du vaccin est difficile à obtenir
ce qui explique que la vaccination n’en est actuellement qu’au stade des essais cliniques.

syphilis diagnostic


syphilis diagnostic



Diagnostic

syphilis diagnostic rapide

 Clinique

ƒƒ Évolution clinique en 4 phases : primaire (chancre), secondaire (multiviscérale), latente (phase asymptomatique pendant laquelle seul le diagnostic
sérologique est possible) et tertiaire (polarisation viscérale).
ƒƒDistinction entre syphilis précoce (contagieuse) évoluant depuis < 1 an et tardive (> 1 an).
ƒƒIncubation moyenne : trois semaines.

Syphilis primaire

Syphilis primaire
ƒƒUlcération génitale (ou autre muqueuse) superficielle, indolore, unique, bien limitée, à la surface propre, reposant sur une base indurée.
ƒƒAdénopathie inguinale, uni- ou bilatérale, indolore et sans péri-adénite.

Syphilis secondaire

Syphilis secondaire
ƒƒManifestations cutanées précoces : roséole
ƒƒManifestations cutanées tardives : syphilides.
ƒƒManifestations muqueuses : plaques muqueuses.





Syphilis tertiaire

Syphilis tertiaire

ƒƒEn cas de traitement incorrect ou inexistant.
ƒƒLocalisations viscérales : cardiovasculaires, osseuses…





Neurosyphilis

Neurosyphilis

ƒƒPossible à tous les stades autres que primaire :
• Neurosyphilis précoce : atteinte ophtalmologique, méningite, vascularite
• Neurosyphilis tardive : tabès, paralysie générale, gommes.



Diagnostic direct

ƒƒMise en évidence de T. pallidum : microscope à fond noir dans sérosité issue d’ulcération génitale
--ou ponction ganglionnaire
--lésions cutanéomuqueuses.

Sérodiagnostic des tréponématoses

ƒƒ Aucune technique ne permet de différencier tréponématoses vénériennes et non vénériennes (observées chez des patients originaires de zones
d’endémie de tréponématoses non vénériennes)
--VDRL et TPHA positifs : syphilis (ou tréponématose non vénérienne)
--VDRL positif et TPHA négatif : réaction faussement positive
--VDRL négatif et TPHA positif : cicatrice sérologique d’une tréponématose ancienne :
• vénérienne ou non vénérienne

• ou syphilis débutante. Le FTA-abs IgM est utile pour le diagnostic d’infection très précoce.

mercredi 17 octobre 2012

Candida albicans

Candida albicans


Statistique, épidémiologie nationale et nord pas de calais

Les candidoses systémiques sont associées à une forte mortalité malgré la disponibilité de
traitements. Il est donc nécessaire de mieux comprendre l'épidémiologie des candidoses et
la physio-pathologie de ces infections et de définir de nouvelles cibles thérapeutiques si
l'on veut à terme être en mesure de réduire l'incidence et les conséquences de ces
infections. Les projets que nous développons s'inscrivent donc à la fois dans une recherche
en épidémiologie et dans une étude de processus liés aux infections à l'aide d'outils de
génomique.

Définition

Candida albicans est l'espèce de levure la plus importante et la plus connue du genre
Candida. Elle provoque des infections fongiques (candidiase ou candidose)
essentiellement au niveau des muqueuses digestive et gynécologique. Les candidoses sont
une cause importante de morbidité chez les patients immunodéprimés comme les patients
atteints du sida, les patients cancéreux sous chimiothérapie ou après transplantation de
moelle osseuse. Les candidoses orale et oesophagienne sont fréquentes chez le patient
atteint du sida. Lorsque Candida s'infiltre dans le flux sanguin, l'infection devient
systémique et on parle alors de candidémie. Les candidémies sont caractérisées par une
mortalité de l'ordre de 40%. C. albicans peut donner également une multitude d'autre
infections car il s'agit d'un pathogène opportuniste très polyvalent, il peut être responsable
d'infection superficielle cutanée, causer un érythème fessier chez les nouveaux-née, une
bronchopneumonie et/ou une pneumonie, une vaginite, une balanite ou être responsable
d'infections profondes.
 C. albicans est un organisme vivant à l'état naturel dans la bouche et le tube digestif de
l'être humain. On le retrouve chez 80% de la population, et il n'entraîne habituellement
aucune maladie ou symptôme en particulier. C'est un organisme commensal saprophyte.
Au laboratoire médical, la culture en boîte de Petri des Candida donne des colonies qui
sont grandes, rondes, de couleur blanche ou crème (albicans signifie 'blanchâtre').

Clinique

Les candidoses cutanées se traduisent avant tout par des intertrigos des grands plis (plis
inguinaux, abdominaux, sous-mammaires, axillaires, interfessiers) et des petits plis
(commissure labiale, anus, espaces interdigitaux, rarement interorteils).
* Les symptômes sont identiques: la lésion débute au fond du pli et s'étend de part et
d'autre sur les surfaces cutanées adjacentes:
- habituellement, la peau est érythémateuse, d'aspect vernissé et suintant, fissurée au fond
du pli qui est recouvert d'un enduit blanchâtre.
- parfois, les lésions cutanées sont sèches et desquamatives.

Examens de dépistage

Pour identifier C. albicans, certains milieux peuvent être utilisés dès l'isolement
et grâce à un substrat chromogène ou fluorescent, ils distinguent cette espèce des autres
levures en détectant des enzymes. L'intérêt réside dans la rapidité du diagnostic
et dans le dépistage des associations de levures.

Population a risque

Les facteurs de risques de MST habituellement retrouvés sont entre autres :
> Bas niveau socio-économique,
> Jeune âge (86 % des cas incidents avant 30 ans) et précocité des rapports,
> Multiplicité des partenaires,
> Prostitution,
> Population carcérale,
> Tabac, drogue, alcool,
> L’existence d’une première MST.

Traitement

Les antifongiques utilisés actuellement ont de nombreuses cibles: la paroi cellulaire, la
membrane plasmique, la synthèse de l'ergostérol, l'ADN, l'ARN,... Ces antifongiques sont
soit fongistatiques, soit fongicides.

Moyen de prévention

Avoir une bonne hygiène intime, bien rincer et sécher correctement la région
génitale.
Éviter l'utilisation de produits parfumés (savons, bains moussants, papier
hygiénique, tampons ou protège-dessous).
Éviter d'utiliser les douches vaginales régulièrement, à des fins hygiéniques. Les
douches vaginales modifient l'équilibre naturel de la flore vaginale.
Ne pas utiliser de déodorant vaginal.
Changer régulièrement les tampons et les serviettes hygiéniques.
Porter des sous-vêtements de coton (éviter le nylon).
Laver les sous-vêtements avec un peu d'eau de Javel dans l'eau chaude pour tuer
les micro-organismes.
Dormir sans sous-vêtement pour laisser l’air circuler autour de la vulve.
Éviter de porter des pantalons trop serrés et des bas de nylon.
S’essuyer de l’avant vers l’arrière après les selles pour éviter la propagation de
bactéries du rectum au vagin.
Éviter de garder un maillot de bain mouillé.
Si nécessaire, avoir des relations sexuelles protégées.

Lymphogranulomatose vénérienne

Lymphogranulomatose vénérienne


Statistique épidémiologie nationale :

Le nombre de diagnostics de lymphogranulomatose vénérienne (LGV), qui a augmenté en
2006 de 11 % au niveau nationale.

Définition :

La lymphogranulomatose vénérienne (LGV) est une infection due aux bactéries
Chlamydia trachomatis (CT). La transmission de la LGV est le plus souvent observée lors
de pénétrations anales, vaginales ou buccales non protégées.

Clinique :

Après l'exposition à l'infection, les symptômes peuvent commencer à apparaître dans les 3
à 30 jours qui suivent. Une plaie ou une enflure indolore peuvent apparaître à l'endroit où
les bactéries ont pénétré dans l'organisme : le vagin, le pénis, le rectum, le col de l'utérus
ou la bouche. Comme cette lésion n'est pas douloureuse, et qu'elle peut être interne ou se
résorber sans traitement, il arrive que la personne infectée ignore son état. Vous pouvez
alors avoir une fièvre légère ou des frissons, ou éprouver de la fatigue ainsi que des
douleurs musculaires et articulaires. À ce stade, les ganglions lymphatiques de la région
infectée (aine, anus, cou) enflent et deviennent douloureux. Si l'infection a été acquise lors
de rapports sexuels anaux, vous pourriez avoir des pertes sanguinolentes ou purulentes à
l'anus.

Examens de dépistage :

Pour faire un test de dépistage, le médecin peut prélever des échantillons du vagin, de
l'anus, du pénis ou de la bouche, selon le siège de vos symptômes et le type de rapports
sexuels que vous avez eus récemment. Il se peut aussi qu’une prise de sang soit demandée

Traitements :

On peut traiter et guérir le LGV par une antibiothérapie de trois semaines. Si la personne
infectée a eu des relations sexuelles dans les 60 jours précédents, ses partenaires devraient
être informés de la situation, passer des tests et être traités au besoin.
Le traitement est simple mais plus long que celui des infections à Chlamydia dues à
d'autres sérotypes.

lundi 8 octobre 2012

Le préservatif masculin

Le préservatif masculin

 

 Avant toute pénétration (ou fellation), dérouler le préservatif sur la verge en érection.
Si le préservatif n'est pas muni d'un réservoir, en pincer l'extrémité afin de créer une petite poche qui recevra le sperme.

 Il est impératif de se retirer immédiatement après l'éjaculation tout en maintenant le préservatif à la base.
Une fois retiré, le préservatif doit être jeté à la poubelle. 

 

 Le gel

 Le gel à base d'eau est le complément indispensable du préservatif en latex en cas de pénétration anale.
Attention : ne pas utiliser de corps gras (beurre, huile, crème solaire, vaseline...) car ils rendent les préservatifs poreux. 

 

Le préservatif féminin


 

Le préservatif féminin

 

Le préservatif féminin

Le préservatif feminin : mode d'emploiA usage unique, il s'adapte aux parois du vagin. Il peut y être placé longtemps avant le rapport ou juste avant la pénétration. Il est en polyuréthane ou nitrile synthétique.
Après le rapport, pour éviter une contamination, le retirer en respectant les instructions du mode d'emploi.
Mettre un préservatif est un geste simple, mais, quand c'est la première fois, on peut être un peu nerveux alors n'hésitez pas à vous entraîner. 

jeudi 4 octobre 2012

condylomes acuminés

Le virus de la verrue humaine (condylomes acuminés)

 

Qu'est-ce que le virus de la verrue humaine ?

Le virus de la verrue humaine (VVH) est un ensemble de plus de 70 types de virus qui causent des condylomes ou papillomes. Bien que certains types de VVH provoquent des verrues vulgaires sur les mains et les pieds, les VVH génitaux, qui sont sexuellement transmissibles, causent des verrues dans les régions génitale et anale tant chez l'homme que chez la femme. Certaines souches de VVH sont associées à un risque accru de cancer du col utérin.

Comment contracte-t-on le virus de la verrue humaine ?

Le virus est transmis pendant les rapports sexuels par contact direct avec une verrue ou une peau infectée par le virus. Il est possible que les verrues apparaissent sur les mains et dans la bouche à la suite du contact pendant les préliminaires ou les relations sexuelles buccogénitales. Environ 50 % des personnes infectées par le VVH n'ont jamais de condylomes acuminés, mais elles peuvent toujours transmettre le virus à d'autres personnes.

Quels sont les facteurs de risque du virus de la verrue humaine ?


Les principaux facteurs de risque du virus de la verrue humaine comprennent :
  • le fait d'avoir des rapports sexuels sans préservatif ;
  • le fait d'avoir plus d'un partenaires sexuels ;
  • le fait de commencer l'activité sexuelle pendant l'adolescence ;
  • le fait d'avoir un partenaire sexuel qui a plusieurs partenaires sexuels.

Comment peut-on se protéger contre le virus de la verrue
humaine ?

On peut diminuer le risque d'infection par le virus de la verrue humaine en évitant les comportements sexuels dangereux.
Pour réduire vos risques :
  • L'emploi de préservatifs en latex ou en polyuréthanne pendant les rapports sexuels aide à réduire le risque de transmission, mais celle-ci peut toujours avoir lieu si les verrues se trouvent sur des parties du corps non recouvertes par le préservatif.
  • Limitez le nombre de vos partenaires sexuels.

Quels sont certains des symptômes du virus de la verrue

humaine ?


Le VVH occasionne des verrues présentant des caractéristiques différentes. Elles peuvent être petites ou grosses, plates ou bombées, simples ou multiples ; parfois, elles ne sont même pas visibles. On remarque le plus couramment les verrues à l'extérieur du vagin, sur le pénis et autour de l'anus. Chez la femme, le VVH provoque la formation de verrues dans le vagin et sur le col de l'utérus. Dans à peu près la moitié des cas, les personnes infectées par le VVH n'ont pas de verrues.

Le virus de la verrue humaine peut-il entraîner d'autres problèmes de santé ?


Certains VVH sexuellement transmissibles sont associés aux cancers génitaux et anaux tant chez l'homme que chez la femme. Il est très important de noter que certains types de VVH provoquent des modifications des cellules cervicales, ce qui aboutit éventuellement au cancer du col utérin. Le VVH est le facteur de risque le plus important pour le cancer du col de l'utérus ; presque tous les cas de cancer du col sont dus au VVH. Les types de VVH à l'origine des condylomes acuminés visibles ne sont généralement pas les mêmes que ceux qui produisent des changements précancéreux des cellules du col. Des frottis vaginaux réguliers aident à détecter tôt et à soigner ces changements, permettant ainsi de prévenir le cancer du col utérin.

Qu'appelle-t-on frottis vaginaux ?

Les frottis vaginaux servent à dépister chez la femme les changements du col de l'utérus pouvant entraîner le cancer du col. Les frottis se font souvent pendant les examens gynécologiques annuels de routine. Les cellules prélevées du col utérin sont fixées sur des lames et examinées au miscroscope afin de rechercher les anomalies. Les résultats des frottis vaginaux indiquent la présence de cellules précancéreuses. Des résultats anormaux ne signalent pas toujours les changements précancéreux. Si des personnes reçoivent des résultats anormaux, elles devront refaire les frottis ou faire des examens supplémentaires. Si les frottis amènent la détection précoce de cellules précancéreuses, on réussira très bien à les soigner. Les changements précancéreux des cellules ne causent habituellement pas de symptômes. C'est pour cela qu'il est important de faire des frottis vaginaux de routine.

Quel est l'effet du virus de la verrue humaine sur la grossesse ?

Pendant la grossesse, les condylomes acuminés peuvent grossir au point d'obstruer la filière pelvienne, à cause des changements hormonaux. Dans de tels cas, il est nécessaire de les enlever en procédant à une intervention chirurgicale ou de faire une césarienne au moment de l'accouchement. Dans de rares cas, le VVH infecte aussi le nouveau-né et provoque des verrues dans sa gorge.

Comment diagnostique-t-on le virus de la verrue humaine ?


Pour de nombreuses personnes infectées par le VVH, il n'y a pas de signes évidents d'infection. Toutefois, en présence de verrues, le médecin est en mesure de diagnostiquer l'infection par l'apparence caractéristique des verrues et l'histoire de leur développement. Chez la femme, le médecin utilise un colposcope, un appareil ressemblant à un télescope, pour rechercher les verrues sur le col utérin ou dans le vagin. En outre, les résultats des frottis vaginaux suggèrent la présence d'une infection à VVH. Il n'existe actuellement aucune analyse de sang sûre pour le diagnostic de l'infection à VVH.

Existe-t-il un remède pour le virus de la verrue humaine ?

Il n'existe actuellement aucun remède pour le virus de la verrue humaine. Une fois qu'une personne est infectée, elle porte le virus pendant toute sa vie, même après qu'on a enlevé les condylomes acuminés. Le développement d'un vaccin contre le VVH est en cours et le vaccin n'est pas encore disponible.
Certains condylomes acuminés régressent tous seuls lorsqu'ils ne sont pas soignés. Il existe plusieurs remèdes efficaces pour éliminer les condylomes acuminés. Selon le Centers for Disease Control and Prevention aux Etats-Unis, aucun des remèdes suivants n'est meilleur que les autres et il peut être nécessaire d'en utiliser plus d'un pour éliminer efficacement les verrues. Ces remèdes incluent :
  • le gel de podofilox, un médicament que le patient applique sur les condylomes génitaux externes ;
  • la pommade d'imiquimod, un remède que le patient applique sur les condylomes génitaux externes et sur les condylomes péri-anaux ;
  • la chimiothérapie (notamment l'acide trichloracétique et la podophylline) qui doit être appliquée par un prestataire de soins qualifié afin de détruire les condylomes ;
  • la cryothérapie qui consiste à utiliser l'azote liquide pour geler les condylomes ;
  • la thérapie au laser où l'on utilise un faisceau laser ou des lumières intenses pour détruire les condylomes ;
  • l'électrochirurgie qui consiste en l'emploi du courant électrique pour brûler les condylomes ;
  • la chirurgie qui permet de couper le condylome lors d'une consultation ;
  • l'interféron, un médicament antiviral que l'on injecte directement dans les condylomes.
Chacun de ces remèdes présente des avantages et des inconvénients dont vous devez discuter avec votre prestataire de soins.


La gonorrhée



Qu'est-ce que la gonorrhée ?




La gonorrhée est une infection causée par une bactérie appelée Neisseria gonorrhoeae. Elle peut engendrer une infection de l'urètre, du col de l'utérus, du rectum et de la gorge. Toutefois, beaucoup de personnes ne savent pas qu'elles ont la gonorrhée parce que bien qu'infectées, elles ne présentent pas de symptômes.

Comment contracte-t-on la gonorrhée ?


La gonorrhée se transmet par contact sexuel (relations sexuelles vaginales, anales ou buccogénitales) avec une personne infectée.

Quels sont les facteurs de risque de la gonorrhée ?


Les principaux facteurs de risque de la gonorrhée comprennent :
  • le fait d'avoir des rapports sexuels sans préservatif ;
  • le fait d'avoir plus d'un partenaires sexuels ;
  • le fait d'avoir un partenaire sexuel qui a plusieurs partenaires sexuels.

Comment peut-on se protéger contre la gonorrhée ?

On peut diminuer le risque d'attraper la gonorrhée en évitant les comportements sexuels dangereux.
Pour réduire vos risques :
  • Employez des préservatifs en latex ou en polyuréthanne pendant les rapports sexuels.
  • Limitez le nombre de vos partenaires sexuels.
Si vous avez récemment été soigné ou si vous suivez actuellement un traitement pour la gonorrhée, il vous faut veiller à ce que votre (vos) partenaire(s) sexuel(s) se soigne(nt) également pour prévenir une réinfection. Les partenaires sexuels doivent se faire soigner, même s'ils ne présentent pas de symptômes.

Quels sont certains des symptômes de la gonorrhée?


La gonorrhée attaque les organes génitaux, le rectum ou la gorge. De nombreux hommes et femmes atteints de gonorrhée n'ont pas de symptômes visibles, surtout quand il s'agit de l'infection du rectum ou de la gorge.
Lorsque la femme présente des symptômes, ceux-ci comprennent :
  • des pertes vaginales anormales ;
  • une brûlure lors de la miction ou une miction plus fréquente ;
  • le saignement après les rapports sexuels ;
  • le saignement entre les règles ;
  • des douleurs abdominales ou pelviennes.
Chez l'homme, les symptômes de la gonorrhée incluent :
  • un écoulement pénien ;
  • une douleur ou une brûlure lors de la miction, ou une miction plus fréquente ;
  • des testicules enflés et/ou douloureux.
L'infection du rectum se produit quand on a des relations sexuelles anales réceptives. Chez la femme, l'infection rectale est plus couramment due à la propagation de l'infection à partir du vagin. Bien qu'il n'y ait pas souvent de symptômes de l'infection rectale, ceux-ci incluent un malaise rectal, des démangeaisons anales, des douleurs, un écoulement ou un saignement.
L'infection de la gorge survient à la suite de relations sexuelles buccogénitales avec un partenaire infecté. Dans la gorge, la gonorrhée cause l'angine.

La gonorrhée peut-elle entraîner d'autres problèmes de santé?


Lorsque la gonorrhée n'est pas traitée, elle augmente le risque de contracter ou de transmettre le VIH, le virus qui cause le SIDA.
Chez la femme, la gonorrhée non traitée peut se propager dans la région pelvienne et infecter l'utérus, les trompes de Fallope et les ovaires, aboutissant à la maladie inflammatoire pelvienne (MIP). Les symptômes de la MIP comprennent :
  • des douleurs abdominales ;
  • des douleurs du bas du dos ;
  • des douleurs pendant les rapports sexuels ;
  • le saignement entre les règles ;
  • la fièvre.
La MIP est une affection très grave qui nécessite des soins médicaux immédiats. Elle peut abîmer de façon permanente les organes reproducteurs de la femme et entraîner la stérilité, des douleurs pelviennes chroniques et un risque accru de grossesse extra-utérine.
Chez l'homme, la gonorrhée non traitée atteint les testicules et cause un gonflement ainsi que des douleurs. Les complications associées peuvent provoquer la stérilité.

Quel est l'effet de la gonorrhée sur la grossesse ?


Il est possible qu'une mère transmette la gonorrhée à son enfant pendant l'accouchement, infectant les yeux du bébé. Si l'on ne traite pas rapidement l'infection, les yeux du bébé risquent d'être sérieusement abîmés de façon permanente.

Comment diagnostique-t-on la gonorrhée?


Divers examens de laboratoire servent à diagnostiquer la gonorrhée. A cet effet, on utilise un échantillon d'urine ou des prélèvements cervical pour la femme et urétral pour l'homme, prélèvement fait à l'aide d'une tige de coton ouaté. Si l'on soupçonne une infection rectale ou de la gorge, des prélèvements seront aussi faits dans ces endroits.

Existe-t-il un remède pour la gonorrhée?


La gonorrhée se soigne facilement avec des antibiotiques. Etant donné que souvent les hommes et les femmes atteints de gonorrhée ont également la chlamydiose, on leur donne aussi fréquemment le traitement pour la chlamydiose. Il est important de veiller à ce que votre (vos) partenaire(s) sexuel(s) se fasse(nt) également soigner pour prévenir une réinfection. Evitez d'avoir des rapports sexuels pendant le traitement pour réduire le risque de contracter à nouveau l'infection ou de la transmettre à quelqu'un d'autre.

mercredi 12 septembre 2012

La syphilis

La syphilis

 


La syphilis
L'épidémie de syphilis affecte notamment les homosexuels et bisexuels masculins. Cependant, le nombre de cas chez les hétérosexuels augmente également. 









Signes possibles : chancre (petite plaie indolore), éruptions sans démangeaisons sur la peau et les muqueuses.
Apparition des signes : à 4 semaines ou plus après la contamination.


Diagnostic : par prise de sang.
Complications graves si non traitée : atteinte du cerveau, des nerfs, du coeur, des artères et des yeux, atteinte possible du nouveau-né si la mère est infectée.




INFORMATIONS IMPORTANTE:


Qu'est-ce que la syphilis ?

La syphilis est causée par la bactérie treponema pallidum. C'est une maladie complexe qui provoque divers symptômes aux différents stades de l'infection. Si elle n'est pas soignée, elle peut entraîner des complications graves.

Comment contracte-t-on la syphilis ?

La syphilis est transmise par contact sexuel (vaginal, anal ou buccogénital) avec une personne infectée. La bactérie de la syphilis se transmet en particulier par contact direct avec les plaies syphilitiques qui apparaissent principalement dans la région génitale des hommes aussi bien que des femmes. Les plaies étant souvent indolores, il se peut que les personnes ne sachent pas qu'elles sont infectées.

Quels sont les facteurs de risque de la syphilis ?


Les principaux facteurs de risque de la syphilis comprennent :
  • le fait d'avoir des rapports sexuels sans préservatif ;
  • le fait d'avoir plus d'un partenaires sexuels ;
  • le fait d'avoir un partenaire sexuel qui a plusieurs partenaires sexuels.

Comment peut-on se protéger contre la syphilis ?

On peut diminuer le risque de contracter la syphilis en évitant les comportements sexuels dangereux.
Pour réduire vos risques :
  • Employez des préservatifs en latex ou en polyuréthanne pendant les rapports sexuels.
  • Limitez le nombre de vos partenaires sexuels.
Si vous avez récemment été soigné ou si vous suivez actuellement un traitement pour la syphilis, il vous faut veiller à ce que votre (vos) partenaire(s) sexuel(s) se soigne(nt) également pour prévenir une réinfection. Les partenaires sexuels doivent se faire soigner, même s'ils ne présentent pas de symptômes.

Quels sont certains des symptômes de la syphilis ?

Le premier symptôme de la syphilis est généralement une petite plaie indolore (chancre) dans la région du contact sexuel (pénis, vagin, anus, rectum ou bouche). La plaie apparaît habituellement environ 2 à 6 semaines après qu'on s'est exposé à l'infection et elle disparaît en l'espace de quelques semaines. Peu après la guérison de la plaie, on constate une éruption sur tout le corps (y compris sur la paume des mains et la plante des pieds), des ganglions lymphatiques enflés, la fièvre ou la fatigue. Ces symptômes disparaissent également en l'espace de quelques semaines. Bien que les premiers symptômes de la syphilis disparaissent tous seuls, la bactérie de la syphilis reste dans l'organisme si l'infection n'est pas traitée.

La syphilis peut-elle entraîner d'autres problèmes de santé ?

La syphilis est une infection très grave aussi bien pour les hommes que pour les femmes. Elle se propage dans tout le corps. En l'absence de traitement antibiotique approprié, la maladie provoque la cardiopathie, la démence, la cécité, la paralysie et la mort. La syphilis accroît le risque de transmettre ou de contracter l'infection à VIH.

Quel est l'effet de la syphilis sur la grossesse ?

La mère peut transmettre la syphilis à son enfant avant la naissance, donnant lieu à la syphilis congénitale. Il est possible que les bébés atteints de syphilis congénitale soient aveugles, que certains de leurs autres organes soient sérieusement abîmés et qu'ils meurent.

Comment diagnostique-t-on la syphilis ?

Il existe plusieurs façons de diagnostiquer la syphilis. On examine au microscope un échantillon de la plaie syphilitique. En outre, une analyse de sang permet de diagnostiquer la syphilis.

Existe-t-il un remède pour la syphilis ?

La syphilis se soigne avec la pénicilline. On peut traiter les personnes atteintes de syphilis depuis moins d'un an avec une dose de pénicilline. Pour celles qui l'ont depuis plus longtemps, il faut plusieurs doses.
Il est important de veiller à ce que votre (vos) partenaire(s) sexuel(s) se fasse(nt) également soigner pour prévenir une réinfection. Evitez d'avoir des rapports sexuels pendant le traitement pour réduire le risque de contracter à nouveau l'infection ou de la transmettre à quelqu'un d'autre.

Les papillomavirus

Les papillomavirus

 


Signes possibles : lésions ou petites
verrues (condylomes) sur
les organes génitaux ou l'anus


Apparition des signes :
1 à 8 semaines après
la contamination



Diagnostic :
par frottis et/ou examen médical



Risque de récidive
Complications graves si non traités :

risques de cancer du col de l’utérus ;
atteinte du nouveau-né si la mère
est infectée




                                                                                     Il existe un vaccin recommandé 
chez les jeunes filles
de 14 ans, celles entre 15 et 23 ans n’ayant pas eu
de rapports sexuels ou au plus tard, dans l’année
suivant le premier rapport sexuel.


 Informations interessantes

 Les papillomavirus humains (HPV) sont un groupe de petits virus à ADN se divisant en 2 familles : ceux qui affectent la peau (verrues et molluscum contagiosum) et ceux qui affectent les muqueuses.


Une maladie très fréquente

Les HPV sont répandus dans le monde entier. Les infections à papillomavirus touchent très fréquemment les femmes jeunes. C’est une maladie sexuellement transmissible très répandue.
Les bébés peuvent être infectés par leur mère lors de la naissance, mais c'est très rare.

Les infections muqueuses à papillomavirus sont des maladies sexuellement transmissibles (MST).

Les infections à papillomavirus ne durent généralement que quelques mois : les défenses naturelles de l’organisme suffisent habituellement à les éliminer. 



Ils peuvent atteindre le col de l’utérus et créer une infection


Si l’infection persiste au-delà de 12 à 18 mois, la lésion risque de se transformer en cancer.

En effet, certains types de papillomavirus humains (par exemple HPV16 et HPV18) sont responsables de la plupart des cancers du col de l'utérus.

A contrario chez les femmes non infectées le risque d’apparition de cancer du col de l’utérus est quasiment inexistant.

Le cancer du col de l’utérus est le 2ème cancer le plus fréquent chez la femme dans le monde.


Comment se manifeste une lésion muqueuse due au papillomavirus


Elles varient donc selon le type de virus. Chez l’homme et chez la femme, ils peuvent être responsables de la formation de condylomes génitaux ou condylomes acuminés appelés aussi crêtes de coq ou végétations vénériennes : ce sont des excroissances (un peu comme des grosses verrues) qui poussent au niveau de la vulve, dans le vagin ou autour de l'anus, ainsi que sur le pénis, le scrotum…

Pour en savoir plus sur ces verrues qui peuvent apparaître dans la région vulvaire, regardez cette vidéo :


Sur le col de l'utérus, une lésion due à papillomavirus forme des taches.

La période d’incubation est de 2 à 3 mois. Cette durée est longue, ceci explique pourquoi il est difficile de déterminer parfois avec certitude la personne responsable de la transmission de la maladie.


Le mode de transmission du HPV


Le papillomavirus se transmet le plus fréquemment par contact direct de peau à peau ou de muqueuse à muqueuse lors d'une relation sexuelle.

Les préservatifs diminuent le risque de transmission du virus mais n'empêchent pas le risque de transmission par contact cutané ou cutanéo-muqueux sans pénétration.

Une transmission non sexuelle est aussi possible, par contact indirect avec des objets contaminés (linge de toilette, etc.).

Ne pas confondre avec les verrues situées sur d'autres parties du corps comme les mains, ce ne sont pas des condylomes, elles sont dues à des Papillomavirus de type différent et ne peuvent donc pas se transmettre aux organes génitaux.

Évolution et complications

De nombreuses lésions dues au HPV passent inaperçues et guérissent toutes seules, c’est ce qui explique leur transmissibilité aussi facile. Mais l'immense majorité des cancers du col de l’utérus sont dus à HPV.
Le dépistage du cancer du col est très important, un examen gynécologique périodique avec un frottis cervical est le seul moyen, il est simple et peu coûteux : il permet de découvrir des cancers débutant et de les traiter sans tarder.

Traitement

Les condylomes sont enlevés avec des produits chimiques soit par le médecin, soit par le patient lui-même avec un produit prescrit par un médecin.
Les lésions du col de l’utérus sont traitées par la cryothérapie (application d’azote liquide) par le laser voire par la chirurgie : il est parfois nécessaire d’ôter une partie du col en pratiquant une conisation ; parfois il faut enlever tout le col.
Après le traitement, il se peut que le virus soit toujours présent même si les condylomes ont disparu. Il est donc important de surveiller la réapparition des lésions pendant plusieurs mois après la résection.
D'autres traitements stimulateurs de l'immunité sont actuellement en cours de développement.
Un vaccin (fabriqué par deux laboratoires pharmaceutiques différents) capable de protéger contre certains papillomavirus (en particulier les plus courants responsables du cancer du col ; un des vaccins protège des condylomes) est disponible et remboursé par l'assurance maladie. Ce vaccin est indiqué chez les jeunes filles et jeunes femmes entre 14 et 23 ans (avant leur premier rapport sexuel, ou dans l'année suivant le début de leur vie sexuelle). Même si ce vaccin est efficace, il n'assure pas une protection à 100 %. Et un suivi gynécologique, avec des frottis périodiques, reste recommandé.

A retenir

Un type de papillomavirus est responsable des verrues qui apparaissent sur les mains, ce n’est pas une pathologie préoccupante.
Par contre, un autre type de papillomavirus est responsable de maladies sexuellement transmissibles : les condylomes chez l’homme et la femme atteignant la région des organes génitaux externes ainsi que le col de l’utérus chez la femme. Il est responsable de la plupart des cancers du col de l’utérus. Celui-ci doit impérativement être détecté et traité le plus tôt possible, il aura toutes les chances de guérison.
On conseille fortement aux femmes de subir des examens gynécologiques réguliers au cours desquels sera fait systématiquement un frottis cervical. Ce dépistage est simple et très efficace.
Source :Avis relatif à la vaccination contre les infections à papillomavirus humains des jeunes filles âgées de 14 à 23 ans, 17 décembre 2010. Haut conseil de santé publique.

                                                                                                                                                                        

Les papillomavirus  : (( Questions et réponses))


Qu'est-ce que le VPH?

VPH est l'abréviation du «virus du papillome humain», aussi connu sous le terme «papillomavirus». Dans la majorité des cas, le VPH est transmis par contact sexuel. On estime que c'est la principale infection transmise sexuellement (ITS) aux États-Unis.
Le VPH n'est pas relié au virus d'immunodéficience humaine (VIH).

Comment peut-on contracter le VPH? 

 En clair, par contact sexuel. Il faut le contact direct de peau à peau avec le pénis, scrotum, vagin, vulve, anus, bouche ou une autre partie du corps d'une personne infectée. C'est le mode le plus commun de transmission du virus. Il est possible de transmettre le VPH en embrassant ou en touchant les parties génitales d'un partenaire avec la bouche. Le VPH n'est pas transmis par le sang.

Qui court le risque?  

Le VPH est une infection transmise sexuellement. Quiconque a été actif sur le plan sexuel, ou l'est en ce moment, peut fort bien y avoir été exposé.
Selon les études, les individus aux partenaires nombreux, ainsi que ceux ayant eu des rapports sexuels complets en bas âge, sont les plus vulnérables par rapport au VPH.

Quels sont les signes et les symptômes? 

 Les verrues génitales sont un signe d'infection au VPH. Cependant, dans la plupart des cas, le VPH s'avère une infection «discrète». En d'autres termes, nombreux sont les individus infectés du VPH qui n'exhibent pas de signe évident d'infection.

Comment le VPH affecte-t-il les hommes et les femmes?

Le VPH affecte la région anogénitale tant de l'homme que de la femme. Chez les femmes, ceci comprend la vulve, le col de l'utérus (le passage vers l'utérus) et l'anus. Chez l'homme, cette région inclut le pénis, le scrotum et l'anus. À cause de ces différences physiques dues au genre, le VPH affectera les hommes et les femmes de manière différente.
Chez les femmes, l'infection au VPH peut affecter les cellules du col de l'utérus de la manière suivante :
  • l'infection inactive ou latente, où les cellules affectées demeurent normales. Il n'y a pas de signe ou de symptôme d'infection de telle sorte que vous pouvez bien ne jamais savoir que vous êtes infectée. Votre corps combat le virus d'une manière que l'on ne comprend pas clairement.
  • l'infection active où les cellules cervicales infectées montrent des changements microscopiques. Ces changements anormaux peuvent être décelés à l'aide de frottis cervicaux soit un test (Pap) qui examine au moyen d'un frottis un échantillon des cellules du col de l'utérus.
    Dépendant du type de VPH, l'infection peut évoluer vers l'un ou l'autre des deux extrêmes suivants :
    • Les cellules anormales «se dissipent spontanément», c'est-à-dire que l'infection devient inactive et ne pose plus de problèmes significatifs pour la santé. Une infection inactive peut devenir de nouveau active sans qu'on sache clairement pourquoi.
    • Les cellules cervicales anormales peuvent évoluer lentement vers le cancer du col de l'utérus. Selon les tests, plus de 90 % des femmes affligées du cancer du col de l'utérus ont aussi le VPH.
Tant pour l'homme que pour la femme, le VPH peut affecter la peau de la région génitale en y développant des verrues appelées condylomes. Ces verrues génitales ont l'air d'un petit choufleur, ou bien elles sont plates. Ce sont ces verrues génitales qui ont le moins de chances de conduire au cancer anogénital.
Chez la femme, la verrue génitale peut apparaître autour de l'anus, la vulve ou la cuisse. On la trouve le plus souvent chez l'homme sur le bout et le manche du pénis, sur le scrotum, ou dans la région de l'anus et de la cuisse. Il faudra des recherches additionnelles pour en savoir plus sur l'effet du VPH sur la population mâle.
La plupart des types de VPH sont bénins, c'est-à-dire qu'ils ne causent pas le cancer. On a identifié environ 13 types de VPH qui ont un lien avec différents types de cancers de l'anus, du pénis, de la vulve et du col de l'utérus. De nouvelles recherches révèlent que le VPH pourrait avoir un lien avec certaines formes de cancer du système respiratoire/de l'oesophage ou avec le mélanome.


Comme il y a peu de signes ou de symptômes, comment savoir si on a le VPH? 

Pour beaucoup de femmes, le premier signe d'une infection au VPH proviendra des résultats d'un frottis cervical. Des frottis cervicaux fréquents demeurent essentiels en vue d'assurer une bonne santé ainsi que la détection rapide de cellules anormales.
Les hommes n'étant pas soumis de façon habituelle aux tests du VPH, l'examen de la région génitale devient alors important dans le but de détecter des verrues génitales.

Qu'arrive-t-il en cas de frottis cervical au résultat anormal? 

 Dans le cas où des cellules anormales sont révélées à l'aide du frottis cervical, votre médecin vous suivra de près et il pourrait demander une investigation plus poussée, par example un autre frottis.
Il pourrait aussi vous référer à un spécialiste appelé «colposcopiste» qui examinera les cellules du col de votre utérus à l'aide d'un microscope spécial. On pourrait prélever de petites biopsies dans le col afin d'évaluer le taux d'anormalité cellulaire. Des traitements supplémentaires comme la cryothérapie, l'électrochirurgie ou la chirurgie au laser pourraient s'avérer nécessaires pour éliminer les cellules anormales. Les soins vont dépendre de plusieurs facteurs dont le degré d'anormalité des cellules révélée par le frottis.

 Ai-je besoin d'un frottis si je ne suis pas active sexuellement ou que j'ai une relation monogame?

Les femmes qui ne sont pas en ce moment actives sexuellements ou ayant dépassé l'âge d'avoir des enfants pourraient penser que les frottis réguliers ne sont pas nécessaires. Ceci est faux. Des frottis réguliers doivent continuer parce que le VPH peut s'activer des années après l'acte qui a provoqué l'infection. 
Les femmes ayant une relation monogame peuvent penser que le risque de contracter le VPH est bas. Comme le VPH peut demeurer inactif pendant des mois ou même des années pour ensuite s'activer soudainement sans qu'on sache pourquoi, vous courrez toujours le risque de changement cervical. Il faut continuer les frottis cervicaux pour détecter les changements cellulaires.

 Comment les verrues génitales sont-elles traitées? 

 Les verrues génitales visibles qui causent des symptômes dérangeants ou des préoccupations d'ordre cosmétique peuvent être traitées. Des produits pharmaceutiques peuvent être appliqués soit au cabinet de médecin, soit à la maison. Typiquement, l'éradication de ces verrues requiert plusieurs traitements. Dans les cas d'infection par un nombre élevé de verrues, d'autres méthodes de traitement comme la cryothérapie, l'électrochirurgie, la chirurgie au laser ou la chirurgie pourraient s'avérer nécessaires pour éliminer complètement l'infection au VPH. Enlever les verrues visibles n'élimine pas nécessairement le VPH. Les verrues peuvent réapparaître.

Comment pouvez-vous vous protéger contre le VPH?

Si vous êtes actif sexuellement, le fait d'éviter le contact avec une personne infectée et de limiter le nombre de vos partenaires sexuels peut réduire les risques d'infection.

Le condom peut réduire les chances d'infection au VPH et devrait être utilisé pour prévenir la transmission d'autres ITS comme la chlamydiose génitale et la gonorrhée. Toutefois, dans certains cas (condom canadien), le condom ne peut fournir une protection absolue vu que le VPH se transmet par le contact de peau à peau et que le virus est tellement petit qu'il peut passer à travers le condom.
Le fait de connaître votre partenaire et de discuter ensemble de possibilités d'ITS est important.
Les femmes peuvent se protéger encore plus du VPH au moyen de la détection rapide à l'aide du frottis cervical. Des frottis cervicaux réguliers qui servent à identifier tout changement au niveau des cellules cervicales permet aux médecins de prendre les mesures nécessaires pour la protection de votre santé.
D'autres façons de réduire le risque d'infection au VPH incluent :
  • retarder les rapports sexuels jusqu'à ce que le col de l'utérus soit bien formé (18-19 ans), et
  • s'abstenir de fumer.
Enfin souvenez-vous des principes de base d'une bonne santé personnelle comme l'alimentation saine et la réduction du stress afin de maximiser le système immunitaire et l'état général de bonne santé.

 Comment protéger mon partenaire du VPH si je l'ai?

Toute relation intime et confiante repose sur la communication claire et ouverte entre les partenaires. Le fait d'informer votre partenaire que vous êtes infectée au VPH lui montre que vous avez sa santé à coeur et que vous respectez ses sentiments. 
Le fait de révéler peut accroître le lien émotif entre vous deux tout en éliminant les fausses croyances ou la fausse information.
Le condom peut réduire le risque de transmission tout en protégeant contre d'autres MTS, telles la chlamydiose génitale et la gonorrhée.

Est-ce que l'apparition du VPH est un signe d'infidélité?

  Il est important de savoir que des changements généraux dans l'état de santé peuvent faire en sorte qu'une infection latente peut passer à l'état actif. Un diagnostic récent de VPH ou de verrues génitales ne signifie pas qu'il y a eu infidélité - l'infection a pu se faire des années auparavant et n'est devenue active et décelable que plus tard. Les verrues génitales peuvent apparaître dans une période variant de quelques semaines à plusieurs années après le contact avec une personne infectée.

 Combien de personnes au Canada ont le VPH ? Quelle est l'ampleur du problème?

Pendant longtemps il n'y a pas eu d'étude sur l'étendue du VPH au Canada. Toutefois, des études de prévalence du VPH ont été menées récemment. Elles ont estimé la prévalence, toutes souches de VPH confondues (causant et ne causant pas le cancer), à 20 % à 33 % de la population féminine.
Pour les seules souches pouvant causer le cancer, le taux est de 11 % à 25 % de la population féminine. Un des groupes à risque éléve infecté par le VPH avait un taux de prévelance de 49 % du VPH qui cause le cancer
Il est important de rappeler que seulement une partie de ces femmes vont développer les signes avant-coureurs du cancer du col de l'utérus. On dispose de peu d'études sur la prévalence du VPH chez les hommes. Il faudra plus de recherche sur l'étendue du VPH au sein de la population canadienne, ainsi que des études sur la façon dont le virus affecte les hommes.

 Y a-t-il lieu de s'inquiéter? 

 Bien que le VPH apparaisse comme un nouveau virus, ce n'est pas le cas. De la centaine de souches de VPH identifiées, seules quelques-unes ont un lien avec le cancer du col de l'utérus. Bien se renseigner sur le VPH, limiter ses partenaires sexuels et avoir recours régulièrement au frottis cervical constituent les meilleures défenses contre le VPH.

 Le fait d'avoir le VPH réduit-il mes chances d'avoir des enfants dans l'avenir?

Le VPH n'affecte pas la capacité d'une femme d'avoir des enfants. Pour une femme qui a le type de VPH qui donne des verrues génitales, il est possible que ces verrues grossissent durant la grossesse en raison d'une hausse des niveaux d'hormones.
On a vu des cas où des femmes ont transmis le VPH au nouveau-né sous forme de papillome du larynx, ou bien des verrues dans la gorge, mais c'est très rare.

Que fait Santé Canada au sujet du VPH?

Santé Canada participe activement aux initiatives suivantes pour arriver à mieux comprendre le VPH et assurer des soins de santé efficaces et efficients.
  • L'établissement d'un groupe de travail sur le VPH qui a pour mandat de produire et échanger de l'information sur le VPH au Canada et de coordonner les efforts de surveillance et de recherche sur le VPH.
  • La réalisation de recherches sur la prévalence du VPH au Canada et la mise au point des lignes directrices concernant sa prévention.
  • Des campagnes de sensibilisation du public afin d'augmenter le recours au frottis cervical dans le but d'augmenter la détection chez les femmes.

 Que fait-on pour réduire le VPH ?

  En ce moment, la recherche pharmaceutique tente de mettre au point un vaccin contre le VPH. Bien qu'on note un certain progrès, on ne dispose pas à ce jour de vaccin pour la population en général .